Codycrossest un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des définitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois être présentes pour le mot à deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de découvrir la solution complète de Codycross. Voici le mot à trouver pour la définition "Croyance attribuant une âme LeJaïnisme est l'une des plus anciennes religions du monde. Le nom vient de jiva (âme ou force de vie, également Conquérant Spirituel) car il soutient que tous les êtres vivants possèdent une âme immortelle, qui a toujours existé et existera toujours, et que l'âme peut être libérée de la souffrance par l'autodiscipline en adhérant aux principes jaïns. Croyanceque tout objet a une âme . Solution: ANIMISME. Les autres questions que vous pouvez trouver ici CodyCross Sous l’océan Groupe 26 Grille 5 Solution et Réponse. Post L « âme » de l’objet. Dans un précédent article, je traitais d’un sujet sur la notion du bonheur effréné recherché dans l’objet . Il s’agissait juste d’une approche. Cette fois-ci, je vais un peu m’attarder sur l’objet en tant que symbole. Je m’approcherai plus de l’aspect ésotérique et/ou psychologique Lanimisme (du latin « esprit » mais aussi « âme ») est la croyance en un esprit, une force vitale qui anime les êtres vivants mais aussi les objets, les minéraux et tous les éléments naturels. Nous donnons une importance aux objets et une partie de nos énergies circulent dans ses objets, nous les imprégnons en fonction de nous DXFtct. Les statistiques montrent qu'au moins 40% des chrétiens suisses préfèrent croire en la réincarnation qu'en la résurrection. Comment interpréter cet épisode de la vie de Jésus? Daniel Marguerat est protestant, professeur de Nouveau testament à l'Université de Lausanne et spécialiste de la vie de Jésus. Son point de Temps La foi en la résurrection est l'élément central du christianisme. Dans la première lettre aux Corinthiens, Paul écrit S'il n'y a pas de résurrection des morts, le Christ n'est pas ressuscité. Mais si le Christ n'est pas ressuscité, vide alors est notre message, vide aussi votre foi.» Pourquoi une telle importance?Daniel Marguerat Le christianisme n'est pas né de la mort de Jésus, mais de la signification donnée à cette mort, une signification renversante. Je m'explique le décès de Jésus laissé à lui-même ne peut être commémoré que comme un événement tragique. Or, avec la résurrection, il apparaît que Dieu se range du côté de la victime, qu'il se manifeste à travers le visage de cet homme qui a souffert. Le christianisme surgit donc de la conviction que cette mort-là donne naissance à une vie autre. La résurrection confirme que Dieu a été présent dans l'aventure de Jésus jusqu'à sa fin, et qu'il va continuer à intervenir dans l'histoire. Elle permet de s'ouvrir à cette découverte que Dieu se manifeste dans la fragilité d'un homme. Quand on prive le christianisme de la résurrection, on en fait une belle morale de l'amour d'autrui, mais on le prive de l'énergie de Dieu.– A l'aube de l'an 2000, il peut sembler difficile d'adhérer à cet espoir. Comment les théologiens interprètent-ils cet événement actuellement?– La foi en la résurrection affirme qu'au-delà de la mort, de l'échec, de la souffrance, Dieu peut faire renaître la vie. C'est une possibilité qui est donnée de croire qu'après la mort d'un proche, des épreuves, un amour brisé, une réconciliation peut s'opérer avec la vie, qui me permet de lui redonner un sens et de me reconstruire. Croire en la résurrection est une lutte contre la mort, contre tout ce qui fait mourir.– Certains psychologues interprètent la foi en la résurrection comme un déni puéril de la mort.– La résurrection prend au sérieux la mort comme fin de la destinée humaine, contrairement à la réincarnation telle qu'elle est comprise en Occident. En effet, la réincarnation est vue de manière positive sous nos latitudes, car si l'on envisage de vivre plusieurs vies, alors la mort est relativisée. Elle n'est plus un drame, mais une frontière à passer vers une autre vie. La vie elle-même est banalisée. En cela, la croyance en la réincarnation est une forme de cancer de la foi chrétienne. C'est aussi une croyance fondamentalement rassurante, c'est pourquoi elle fait beaucoup d'adeptes parmi les chrétiens. Ce n'est pas ainsi que les bouddhistes la voient pour eux, la réincarnation est négative, car l'individu doit échapper au tragique des réincarnations successives pour atteindre le nirvana. La résurrection n'est pas une promesse de vie supplémentaire, elle est promesse d'une vie différente. Elle est la reconnaissance que Dieu surplombe la vie de chacun, qu'il se trouve à l'origine et à la fin de la vie.– Certains chercheurs ont émis l'hypothèse que les apôtres ont désespérément tenté de donner un sens à la mort de Jésus sur la croix, à ce fiasco, à la passivité de Dieu, par une autosuggestion ou une hallucination collective.– C'est une lecture psychologique. Cette thèse est rendue difficile par le fait que les textes répètent tous la même chose la résurrection a pris les disciples totalement à revers. Ils n'attendaient visiblement pas le retour de Jésus ils étaient apeurés et résignés, ils se terraient chez eux. Tous les récits montrent ensuite les disciples surpris par la nouveauté de la résurrection, ainsi qu'une énorme difficulté à y croire. Au début, personne n'y a cru, mis à part quelques femmes. L'Evangile de Matthieu raconte que lorsque Jésus apparaît aux disciples après sa mort, certains d'entre eux doutent. Les premiers chrétiens ont parfaitement conscience que leur message est inattendu, surprenant et difficile à comprendre. Petit à petit, ils se rendent à l'évidence. Ils ont été les uns et les autres l'objet d'une révélation qui ne provient pas d'une méditation quelconque, et habités par une conviction qui ne venait pas d'eux.– Quelle différence y a-t-il entre la résurrection et l'immortalité de l'âme?– Si on croit à l'immortalité de l'âme, on sépare totalement le destin du corps de celui de l'âme. On donne ainsi une valeur négative au premier et positive à la seconde. Une telle conception implique des conséquences catastrophiques. Elle signifie que la vie spirituelle se réfugie dans l'intériorité, que le salut ne dépend que d'une relation intime avec Dieu, et que tout ce qui touche au corps, c'est-à-dire la relation à autrui et l'engagement dans le monde, devient néfaste ou indifférent. Comme chrétien, je crois que ma foi, pour rester vraie, doit s'investir dans le monde face au besoin d'autrui. Chaque fois que le corps est séparé de l'âme, on aboutit à un christianisme méprisant à l'égard d'autrui. La résurrection des corps veut dire que c'est tout ce qui a fait la vie de l'individu – ses gestes concrets, son tissu de relations – qui sera accueilli par Dieu.– La foi en la résurrection est liée au salut de l'homme, et donc au Jugement dernier. Que signifie pour vous ce Jugement qui a terrorisé des générations de chrétiens?– Le Jugement dernier est le moment où Dieu dit la vérité de chacun. Mais l'idée du Jugement a été exploitée dans la piété médiévale dans un sens terroriste, et fait peur encore aujourd'hui. A mon avis, la foi dans le Jugement dernier est nécessaire et structurante. Elle signifie que le dernier mot sur le monde n'appartient pas aux politiciens cyniques, à l'injustice, au nettoyage ethnique, à la souffrance humaine, mais à Dieu. C'est aussi une proclamation qui m'interdit de me poser en juge des autres; elle me retient de condamner autrui. Cette croyance n'est donc pas là pour m'infantiliser dans la terreur; elle m'installe au contraire dans ma responsabilité d'adulte, appelé à rendre compte de ce que j'ai fait. Le Jugement dernier n'est finalement pas une parole qui cherche à nous donner des informations sur la fin de l'histoire, il est une parole qui nous amène à un plus grand respect d'autrui. Croyance que toute objets à une âme. La croyance que tout objet a une âme c’est cela l’animisme, et cela est une croyance très ancienne, cependant, une telle croyance n’a pas encore disparu notre époque, au contraire, cela prend une place de plus en plus croissante dans la vie actuelle. Les hommes depuis toujours sont des êtres qui ont des pratiques et des croyances sur qui repose leur vie. Et on ne peut compter le nombre de croyance et de pratique faite par les hommes. Il y a à cet effet la croyance en l’existence d’un dieu qui est la religion, il y a aussi en l’existence des esprits qui est le spiritisme ou encore la croyance en l’âme des objets ou l’animisme. Et c’est de cela dont il est question ici, qu’est ce que c’est vraiment cette croyance que tout objet à une âme? Comment cela se manifeste? Est-ce que les supports divinatoires sont des objets qui ont des âmes? Où est-ce qu’on peut trouver quelqu’un qui peut nous aider à résoudre tous les énigmes de la vie? Telles sont les interrogations posées par ce sujet, à travers cet article les éléments réponses seront communiqués au fur et à mesure. Qu’est ce que c’est vraiment cette croyance que tout objet a une âme? L’animisme est cette croyance que tout objet a une âme. Étymologiquement, l’animisme est d’origine latine, et vient du mot animus » qui veut dire esprit et âme. En fait cela insinue que sont des choses des objets immobiles qui ont des âmes. C’est une croyance et comme telle elle est l’objet de beaucoup de critique. Comme toute croyance, la science vient critiquer en disant que cela n’a pas de preuve réelle et pourtant il existe bien des choses que la science n’arrive pas à expliquer ni à prouver et ce n’est pas pour autant que ces choses n’existent pas. Mais l’animisme ne se limite pas uniquement aux objets, l’animisme peut aussi être cette pulsion cette force qui va intégrer une personne humaine. Souvent c’est l’esprit d’un être déjà mort ou même d’un animal. On ne peut alors s’empêcher de faire le rapprochement avec le médium qui est le praticien capable d’évoquer mes esprits. C’est vrai, l’animisme et le spiritisme sont deux domaines similaires très proches et le medium a fait l’expérience de l’animisme lors d’une séance de médiumnité. Quand un esprit est invoqué, celui-ci peut se manifester en intégrant un objet et c’est à travers cet objet qu’il va transférer des messages. C’est le médium qui va interpréter le message transmis à travers les objets. L’animisme est bien réel et concret, seulement il faut activer son énergie intérieure pour pouvoir le capter. Comment cette croyance que tout objet a une âme ou l’animisme se manifeste? Cette croyance a existé depuis la préhistoire mais cela a été négligé et surtout cela a été mépris par un grand nombre de gens et pourtant, cela s’est bien manifesté. Ce sont surtout les objets d’arts qui sont considérés comme ayant des âmes, tel que les tableaux des peintres, les sculptures, les gravures. Ces objets s’ils ont des valeurs énormes c’est qu’ils représentent toute une histoire c’est le reflet d’une réalité donnée et c’est pour cela qu’ils ont des âmes. On ne peut les détruire, il faut bien les conserver et les considérer comme précieux. On dit que le portrait d’un être humain déjà décédé contient toujours son âme, il observe les hommes, les familles et habite la maison toute entière. L’animisme se manifeste lorsque l’on fait des rituels, c’est ce qui va faire apparaître l’âme qui agit sur le monde réel de façon avantageux ou désavantageux pour celui qui l’invoque. Est-ce que les supports divinatoires sont des objets qui ont des âmes? Les supports de divinations utilisés par les voyants sont des objets qui ont des âmes. Ce sont ces âmes qui accordent les informations nécessaires pour répondre à toutes les interrogations d’un consultant. C’est pour cela que ces supports ont une importance cruciale en voyance comme le cas de la boule de Crystal ou du pendule ou encore des oracles. Où est-ce qu’on peut trouver quelqu’un qui peut nous aider à résoudre tous les énigmes de la vie? La croyance que tout objet a une âme est une croyance fondée, il n’y a pas de mal à cela, si on a des doutes ou des incertitudes, le mieux c’est de faire appel à des professionnels de la voyance et du médium qui ont des connaissances dans le monde mystique. Et c’est ici dans ce site que l’on peut trouver un expert qui peut nous aider à résoudre tous les énigmes de la vie. Alors qu’attendez-vous, contactez un expert en voyance qui vous convient. La religion, qui a toujours marqué l'histoire humaine, apparaît comme un phénomène culturel complexe et diversifié. Son rapport avec la raison est également complexe souvent opposées, raison et foi finissent par paraître interdépendantes. Finalement, l'universalité de la religion doit nous amener à questionner son origine. IL'homme et son rapport à la religion ADéfinir la religion Il convient d'abord de définir la religion et son rapport à l'homme. La notion de religion recouvre un ensemble de réalités hétérogènes. C'est d'ailleurs ce que montre son étymologie Religare signifie "relier" la religion relie l'homme à Dieu et "rassembler" les hommes entre eux. Religere signifie "recueillir" cela renvoie à l'idée d'observance, de scrupule. Pour Henri Bergson, la religion présente deux aspects différents qui s'opposent. Il y a la religion statique et la religion dynamique La religion statique "attache l'homme à la vie, l'individu à la société". La religion dynamique a quelque chose "d'inaccessible", elle touche à l'âme. Bergson la considère comme traversant tout le corps, il la définit comme un "élan vital". La religion est donc à la fois un système de croyances auquel un individu adhère et une notion de communauté religieuse et culturelle. La religion apparaît surtout comme étant propre à l'homme. Par exemple, ce dernier est le seul être vivant à procéder à des cérémonies mortuaires. Même à la Préhistoire, on retrouve des traces de cultes que les hommes vouaient aux morts. En ce sens, l'homme semble donc être un animal religieux. Par ailleurs, la religion a un lien avec la mort, et plus précisément avec la conscience qu'a l'homme d'être mortel. BLes caractéristiques du fait religieux On parle de fait religieux pour caractériser non pas le sentiment ou la croyance qu'éprouve un individu à l'égard de sa foi, mais pour désigner les occurrences, dans la culture, de ces croyances. Pour distinguer ce qui relève du religieux et ce qui n'en relève pas, il est possible d'utiliser la distinction entre le sacré et le profane. Dans son travail sur la religion, le sociologue Émile Durkheim insiste sur cette séparation qui s'opère dans la société entre les choses relevant du domaine du sacré et celles relevant du domaine du profane. Une religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées, c'est-à-dire séparées, interdites, croyances et pratiques qui unissent en une même communauté morale, appelée Église, tous ceux qui y Formes élémentaires de la vie religieuse le système totémique en Australie, Paris, éd. PUFCe sur quoi insiste ici Durkheim, c'est la division du monde entre les réalités sacrées et les réalités profanes. Pour lui, cette distinction constitue le dénominateur commun de toutes les religions. Le sacré regroupe les choses, les lieux, les objets, les personnes ou les moments qu'une culture donne à interpréter comme autant de manifestations d'une puissance supérieure, bénéfique ou maléfique. Le profane est tout simplement le non-sacré. Durkheim insiste sur un autre aspect de la religion son caractère unificateur. En effet, pour lui, la religion ne fait pas que proposer une distinction entre le sacré et le profane, elle est aussi ce qui permet aux hommes de constituer une communauté. Nous ne rencontrons pas, dans l'histoire, de religion sans Église. Une religion est un système solidaire de croyances et de pratiques relatives à des choses sacrées qui unissent en une même communauté morale tous ceux qui y Formes élémentaires de la vie religieuse le système totémique en Australie, Paris, éd. PUFDans cette citation, Durkheim souligne qu'une religion est nécessairement collective. Cette propriété suit de la définition de la religion comme ensemble solidaire de croyances et de rites, c'est-à-dire impliquant une communauté. C'est cette communauté qu'il appelle "Eglise". Pour Durkheim, une religion est donc toujours l'affaire d'une communauté qui y adhère. Ce n'est pas un simple système de pensées. De plus, il n'y a pas non plus de religion au sens sociologique du terme sans pratique religieuse, c'est-à-dire sans rituels. Du point de vue sociologique, la religion est donc un ensemble de pratiques et de rites communs à une communauté qui y adhère et qui repose, au sein d'une même société, sur la distinction du sacré et du profane. IILes liens complexes entre raison et croyance AL'opposition entre croyance et raison 1Des définitions opposées Étymologiquement, la foi du latin fides signifie la confiance. Ainsi, le fidèle est celui qui s'en remet intégralement à Dieu, même s'il ne peut prouver son existence ni déchiffrer sa volonté. Par exemple, dans la Bible, Abraham obéit lorsque Dieu lui demande de sacrifier Isaac, son fils unique, même s'il ne sait pas quelle sera l'utilité de son acte. En ce sens, la foi semble bien s'opposer au savoir et la raison, qui exigent preuve et justification. Mais ce qui caractérise plus encore cette opposition entre la foi et le savoir tient probablement au caractère absolument certain des vérités révélées, là où les vérités proposées par les sciences ont conscience de leur caractère provisoire. Bertrand Russell insiste sur cette différence entre une croyance religieuse et une théorie scientifique. Science et Religion, Religion and Science, trad. Philippe-Roger Mantoux, Paris, éd. Gallimard, coll. "Folio essais" 1990Alors que la vérité religieuse est révélée une fois pour toutes, et est tenue pour toujours absolument vraie, la science sait qu'elle ne peut prétendre ni à un savoir exact ni à une connaissance entière achevée du monde. 2La séparation en deux sphères Si l'on peut accuser la foi de prétendre délivrer des vérités certaines dans le domaine du savoir, il est aussi possible de souligner que, pour ce qui est du domaine de la foi, la raison n'a pas à intervenir. Autrement dit, il importerait de délimiter strictement ces domaines que constituent la foi et le savoir. Blaise Pascal insiste largement sur cette distinction. Selon lui, foi et savoir sont deux ordres distincts qu'il ne convient généralement pas de faire se rejoindre. Concernant la foi, il souligne qu'elle ne peut pas être l'objet d'un raisonnement ou d'une conviction la foi se sent avec le cœur, elle ne peut faire l'objet de démonstration rationnelle. Ainsi, si la foi doit être évacuée du domaine de la connaissance, la raison doit, dans le domaine de la foi, et même de certains principes fondamentaux, céder sa place au cœur. BLes connexions entre croyance et raison 1Des façons différentes d'exprimer la même chose Les liens entre les vérités issues de la foi et celles formulées par la raison ne doivent pas nécessairement être pensés en termes d'exclusion. Il est en effet possible de penser que la religion et la raison constituent deux façons différentes d'exprimer la vérité, sans qu'il y ait nécessairement à choisir entre l'une ou l'autre. C'est en un sens l'idée qu'exprime le philosophe Alain. En effet, celui-ci s'attache à produire une interprétation rationnelle de la religion. Pour lui, les religions ne seraient que l'expression métaphorique de ce que la philosophie exprime sous forme de concepts. On peut penser que la parabole du Bon Samaritain dans la Bible qui illustre le devoir d'être bon envers son prochain est l'expression métaphorique de l'impératif catégorique théorisé par Emmanuel Kant "Agis de façon telle que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans toute autre, toujours en même temps comme fin, et jamais simplement comme moyen".Les dieux sont nos métaphores, et nos métaphores sont nos sur la religion, Paris, éd. PUF, 4e éd. 1969En fait, les vérités de la religion et les vérités de la raison seraient les mêmes, simplement exprimées sous des formes différentes. 2La raison pour éclairer la religion Si la foi et le savoir ne s'opposent pas nécessairement, il importe de préciser les liens qu'ils peuvent entretenir. Pour le philosophe Averroès, la foi et la raison ne peuvent pas être contraires elles sont les deux expressions possibles de la vérité. Pourtant, il arrive souvent que les vérités de la foi et celles de la raison se contredisent. En réalité, cette contradiction n'est qu'apparente c'est que la vérité, dans le discours religieux, c'est-à-dire issu des textes sacrés, est recouverte d'un voile. La solution pour accéder à la vérité est alors de faire usage de sa raison, qui est la meilleure part de l'homme. Ainsi, lorsqu'il y a un conflit entre la religion et la raison, il revient à l'homme d'interpréter le texte sacré, afin qu'il s'accorde aux énoncés de la raison. C'est donc le recours à l'interprétation qui permet de résoudre les oppositions apparentes. Ainsi, pour Averroès, la vraie religiosité implique l'usage de la raison le philosophe est celui qui voit les vérités sans voile, et leur connaissance est le culte qu'il rend à Dieu. Au siècle des Lumières, la raison va aussi tenter de rendre la religion plus rationnelle. En effet, à un moment où la raison tente d'affirmer son autonomie par rapport à la religion, de nombreux philosophes sont amenés à critiquer l'absurdité de certains dogmes et à vivement condamner l'intolérance et l'oppression dont est responsable une certaine forme de religion. C'est ainsi que Voltaire, dans le conte philosophique Candide, fait la critique de certaines formes de religion le rigorisme hollandais, l'Inquisition espagnole ou les jésuites au Paraguay. Sans être pour autant athées, ces philosophes préconisaient le retour à une religion naturelle débarrassée de certains rites inutiles et de certaines croyances qu'ils jugeaient absurdes. La religion naturelle s'oppose à la fois aux religions instituées, c'est-à-dire aux institutions liées à une religion telles que le clergé et l'Église, et aux religions révélées, c'est-à-dire aux vérités auxquelles doit adhérer le croyant. La religion naturelle prône donc un rapport immédiat à Dieu et préconise l'usage de la raison à deux niveaux pour déceler la présence de Dieu dans le monde, à travers les lois de la nature, et pour adopter une attitude morale dans la conduite de sa vie. Il s'agit donc d'une forme de déisme, prônant l'existence d'une morale universelle celle que nous enseigne la raison. Ainsi, les enseignements de la religion naturelle sont accessibles à l'homme par l'usage de sa seule raison. Dans sa Lettre sur la tolérance, John Locke distingue très clairement les attributions de l'État, en insistant sur le fait que ce n'est pas à lui de prendre en charge l'âme des sujets. Dans un moment de l'histoire du Royaume-Uni marqué par d'importants conflits religieux, Locke entend dans cette lettre plaider en faveur de la tolérance des diverses religions au sein de l'État. Ainsi, il est essentiel pour lui de reconnaître qu'en matière de pratique religieuse comme de croyance, le choix doit être laissé à chaque individu. En un sens, Locke ouvre ainsi la voie à la reconnaissance de la neutralité de l'État en matière de religion. IIILes raisons de l'universalité de la religion ALe besoin de donner du sens à la mort Qu'on la considère dans sa dimension individuelle la croyance, ou bien dans sa dimension collective ensemble de pratiques et de croyances propres à une société ou communauté donnée, la religion apparaît comme un phénomène universel. Comment expliquer ce besoin universel de trouver du sens à l'existence par le biais de la religion ? Il est possible de dire, avec Sigmund Freud, que la religion répond à un besoin psychologique de l'homme face à sa finitude, c'est-à-dire sa conscience d'être mortel. En effet, selon lui, la religion est une croyance qui découle de trois désirs fondamentaux Un besoin affectif de protection Dieu apparaît alors comme une sorte de projection de la figure du père. Un besoin intellectuel de compréhension du monde et de soi-même la religion se propose ainsi d'apporter une réponse aux grandes questions métaphysiques que se pose l'homme Quelle est l'origine du monde ? Quel est le sens de la vie ? Enfin, un besoin moral de justice c'est ce qu'exprime l'image du Jugement dernier, tout comme l'idée d'un paradis, d'un enfer, et d'un dieu qui voit tous les actes des hommes et sonde leurs intentions. Les idées religieuses qui professent d'être des dogmes, ne sont pas le résidu de l'expérience ou le résultat final de la réflexion elles sont des illusions, la réalisation des désirs les plus anciens, les plus forts, les plus pressants de l'humanité ; le secret de leur force est la force de ces d'une illusion, Die Zukunft einer Illusion, trad. Anne Balseinte, Jean-Gilbert Delarbre, Daniel Hartmann, Paris, éd. PUF, coll. "Quadrige Grands textes", 6e éd. 2004Contrairement à l'idée selon laquelle les dogmes religieux exprimeraient une forme de sagesse pratique, le résultat de l'expérience ou de la réflexion, Freud affirme ici qu'il s'agit d'illusions. Plus précisément, ces dogmes religieux, traductions de désirs enracinés dans la nature de l'homme, tiennent justement leur force de la puissance des désirs dont ils sont issus. BLa création d'un lien social Outre l'aspect psychologique, le caractère universel du fait religieux tient peut-être aussi à son rôle dans la constitution d'une société. Comme le souligne Durkheim dans Les Formes élémentaires de la vie religieuse, la religion est essentiellement une forme de lien social. En d'autres termes, la religion est ce qui lie les hommes entre eux à l'intérieur d'une société donnée. Il est néanmoins possible de souligner une lente disparition de cette forme du lien social, dans la mesure où s'effectue un transfert de la religiosité dans la sphère privée/individuelle. Marcel Gauchet l'évoque notamment dans Le Désenchantement du monde 1985. Il y montre ainsi que les sociétés occidentales modernes sont sécularisées et sont donc en train de sortir de la religion. En effet, le phénomène religieux relève de plus en plus d'un choix individuel, tandis que la société tend à se structurer en dehors de toute référence à une communauté religieuse. CUne réponse à la dureté de la vie Il est enfin possible de suggérer que la religion constitue une réponse à la dureté des conditions d'existence. C'est ce que veut dire Karl Marx, lorsqu'il énonce que la religion est "l'opium du peuple". En effet, la religion naît dans un contexte de misère matérielle, d'incapacité à maîtriser les conditions d'existence. La religion fonctionnerait ainsi comme une drogue, car en prétendant délivrer l'homme de la sensation de souffrance, en lui promettant une vie meilleure après la mort, elle lui donne de l'espoir. Or, elle ne le délivre pas des causes réelles de sa souffrance en réalité, elle le maintient dans l'inaction et l'empêche ainsi de se révolter contre une situation inacceptable. Elle sert de "bonheur illusoire du peuple" afin de consoler les hommes de la misère réelle. La religion se révèle être surtout, selon Marx, l'instrument utilisé par la classe dominante pour "endormir" les prolétaires en leur faisant croire à l'avènement d'un monde meilleur, dans un au-delà imaginaire. La religion est la théorie universelle de ce monde, sa somme encyclopédique, sa logique sous forme populaire, son point d'honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément solennel, le fondement universel de sa consolation et de sa à la critique de la philosophie du droit de Hegel, trad. Jules Molitor, éd. Allia, coll. "Petite Collection" 1998La religion prétend justifier l'existence du monde tel qu'il est en renvoyant le bonheur à la vie après la mort. 489 864 lectures A l'aube des temps, lorsque l'homme se risquait à aller sur l'immensité de la mer, les dangers étaient tels qu'il se bardait de toutes les protections possibles et inimaginables. Les hommes de la mer étaient réputés pour être les plus superstitieux qui puisse exister. Au fil du temps, des périples et de ses aventures, il en est venu à en interdire à bord ou à la prononciation lapin, curé, corde, église, noyade, prêtre, presbytère, lièvre, moine, loup, ficelle, chapelle, pourceau, volet, couturière, etc. Les superstitions décritent ci-dessous datent depuis la nuit des temps jusqu'au début du XXè siècle. Les ANIMAUX l'ALBATROS Le marin montre peu de sympathie envers l'albatros. Il est réputé annoncer le mauvais temps et les tempêtes lorsqu'il se pose sur l'eau. l'ÂNE Il était de bon augure pour les malouins les gens habitant la ville corsaire de Saint-Malo de voir un âne avant de prendre la mer, car l'animal était réputé bête, borné, mais courageux. le BOUC Accrocher la peau d'un bouc en haut du grand mât d'un bateau lui permettra de faire un voyage sans encombre. La peau du bouc possède des vertus protectrices. le CHAT Le chat est très utile sur un bateau puisqu'il est utilisé pour éliminer les rats. Sa réputation est toutefois ambiguë car on ne le voit pas toujours d'un bon oeil à bord malgré ses bons services. Un chat noir est fort malvenu, sauf chez les anglais qui pensent au contraire qu'il est bienvenu à bord et préviens des coups de tabac en ondulant sa queue. Mais il arrive qu'on ne veuille pas de lui à bord, et son nom est interdit d'être prononcé. Toutefois, s'il vient de son propre chef, il est admis, car le jeter hors du navire entraînerai fortes tempêtes et malheurs. Il n'est pas bon de l'entendre miauler, il vaut mieux qu'il reste silencieux. En bretagne, apercevoir un chat avant le départ en mer est un événement susceptible d'annuler le voyage. En amérique, le chat possède la réputation d'annoncer les tempêtes quand il se frotte la face, ce qui n'est pas loin d'être une vérité car le chat est très sensible aux changements climatiques. le CHIEN Le chien n'est pas très favorable aux pêcheurs Bretons ; les Ecossais évitent même de prononcer son nom. le CORBEAU Si un corbeau proche du bord de mer croasse pendant la nuit ou au petit matin, c'est le présage d'une tempête. le CORMORAN Le pêcheur n'aime pas le cormoran, car en voir un signifie que la pêche sera maigre, surtout si une mouette suit. Les cris du cormoran annoncent une prochaine dégradation de la météo. le GOELAND Le goéland représente l'âme d'un mort. Il abrite l'âme d'un noyé dont on n'a jamais retrouvé le corps. Il ne faut donc pas toucher au goéland pour ne pas léser le pauvre mort. le LAPIN Le lapin est l'animal le plus détesté des hommes de la mer. Cela paraît étonnant pour une si gentille bête. Mais le lapin adore le chanvre et le grignote. Tout ce qui est cordage sur un navire est fait en chanvre, donc le navire est à la merci du lapin ! Le lapin ronge l'étoupe qui empêche les infiltrations d'eau. Les marins nomment ce mammifère la bête aux grandes oreilles » pour ne pas prononcer son nom. le LIEVRE Pour les même raisons que le lapin, le lièvre porte aussi malheur. la MOUETTE La mouette, tout comme le goéland, porte l'âme d'un marin mort en mer. le PERROQUET Beaucoup de pirates et corsaires portaient des perroquets sur leur épaule. Le perroquet est vraiment utile ! Il a le don de la parole, de reproduire la musique et les chansons, il peut prédire les changements météorologiques. S'il se lisse les plumes, c'est signe d'orage ; s'il parle sans cesse ou s'agite pendant la nuit, c'est signe d'un temps incertain. Tuer un perroquet porte malheur. les RATS Les rats sur un navire véhiculent des parasites et maladies, ils dévorent tout, c'est un fléau. En revanche, un bateau privé de rat est dans une mauvaise passe, car les rats l'auront quitté préssentant quelque malheur ; un don que seuls ont les rats. Les BATEAUX la COQUE Lors de la construction d'un bateau, dès que la coque est terminée, il est d'usage en Bretagne de l'asperger d'eau de mer en abondance pour l'habituer au futur milieu qui sera le sien. Ces gestes sont accompagnés de prières et de voeux. la CORDE Sur un bateau, le mot corde » ou ficelle » est totalement prohibé. Les marins peuvent en revanche utiliser des mots similaires tels que bout », manoeuvre », filin », cordage » qui est un dérivé de corde, mais autorisé. Cette interdiction du mot corde » viendrait du temps ou les mutins étaient pendus hauts et courts. la FICELLE Comme la corde », la ficelle par extension, fait partie du vocabulaire interdit à bord d'un bateau. la FIGURE DE PROUE Les figures de proue de bois sculpté et peints qui ornent l'avant des grands vaisseaux sont une puissante protection symbolique. Il s'agissait rarement de divinités masculines telles que Triton ou Poséidon, ou encore des animaux, mais souvent des femmes ou des sirènes. Ces formes féminines étaient un hommage aux dieux de la mer. Peut être aussi qu'étant femmes et portant malheur, elles étaient utilisées en proue pour effrayer les mauvais esprits de la mer. LE HOLLANDAIS VOLANT Le Hollandais Volant est le plus célèbre des bateaux, et celui-ci navigue toujours depuis... le XVIIè siècle. Il est condamné à errer en mer éternellement entre le Cap Horn et le Cap de Bonne-Espérance, par la faute de son inconscient capitaine Van Der Straeten ! Un jour de l'an 1665, le capitaine, homme borné et intransigeant, refusait de faire relâche dans un port pour que son équipage puissent se reposer et refaire des vivres. Il fallait à tout prix rattraper le retard du navire. Le capitaine souhaitait traverser le Cap de Bonne-Espérance par tempête, son équipage lui a demandé de patienter, mais le capitaine inflexible refusa. Il chanta des chansons obscènes à la dunette, avant de rentrer dans sa cabine se saoûler encore et encore. La tempête était encore pire que ce que l'on pouvait craindre, et l'équipage terrorisé décida de se mutiner. Mais alors que le chef des mutins prenait la barre, le capitaine, totalement ivre, sortit et abattit le mutin avec son pistolet, et prononça le poing levé face au vent mugissant, les terribles paroles Je franchirai ce cap, dussé-je naviguer jusqu'à la fin des temps !» La légende raconte qu'un fantôme apparut alors. Le capitaine voulut l'abattre, mais le fantôme prononça sa malédiction, ce à quoi le capitaine répondit Amen !». Depuis, perpétuellement pris par un vent de tempête, le bateau erre sur les mers, incapable de trouver le repos... on le nomme le Hollandais Volant. Légende ou pas ? Des rapports font état d'un navire qui apparaît mystérieusement dans les tempêtes. En 1835, un capitaine britannique fit état d'un navire fonçant sur lui, mais qui disparut mystérieusement. Le 11 juillet 1881, le futur roi d'Angleterre, George V, alors Duc d'York fut le témoin d'une de ces apparitions le long des côtes australiennes. Alors qu'il prenait le frais sur le pont du HMS Bacchante, il aperçut un halo rougeâtre dans la nuit noire et opaque. Un immense vaisseau apparut et passa devant le bateau, sans aucun bruit... Le lendemain, un des marins de quart cette nuit là, tombait d'un mât et se tuait. Quelques jours plus tard ce fut le tour de l'amiral qui commandait cette flotte. Certains pensèrent à une malédiction provenant du Hollandais Volant. Le journal de bord de La Bacchante relate les faits Quatre heures du matin, un brick passa sur notre avant, à environ trois cents mètres, le cap vers nous. Une étrange lumière rouge éclairait le mât, le pont et les voiles. L'homme de bossoir le signala sur l'avant, ainsi que le lieutenant de quart. Un élève officier fut envoyé dans la vigie, Mais il ne vit cette fois aucune trace, aucune signe d'un navire réel. Seize personnes ont été témoins de l'apparition. La nuit était claire et la mer calme. Le Tourmaline et le Cléopâtre qui naviguaient par tribord avant nous demandèrent par signaux si nous avions vu l'étrange lumière rouge ». En mars 1939, de nombreux baigneurs sur une plage d'Afrique du Sud virent un navire à voile dont la description ressemble fortement à celle d'un brick. Ce dernier apparaît filant sur les flots, toutes voiles dehors alors qu'il n'y avait aucun vent, puis disparaît aussi mystérieusement. Durant la bataille de l'Atlantique, un équipage de U-Boot l'aurait entre-aperçu... La BOISSON le CHAMPAGNE Il y a fort longtemps, tout bateau devant affronter l'océan était consacré à un sacrifice du sang d'une victime étalée sur la proue afin de s'attirer les bonnes grâces des divinités. Plus tard, on passa plutôt à la libation* de vin, ce qui était moins cruel. La tradition était de baptiser un bateau avant son départ en mer sinon il devrait essuyer des tempêtes, se confronter à des monstres marins, avaries, etc. Et enfin, jusqu'à aujourd'hui, on utilise le champagne. La méthode utilisée est de lancer vigoureusement une bouteille de champagne contre la coque. Si la bouteille ne casse pas du premier coup, c'est un très mauvais présage pour le bateau. Depuis quelques temps donc, la bouteille est légèrement sciée de manière à ce qu'elle casse plus facilement. Plus le bruit de l'explosion de la bouteille est violent, meilleur c'est ! Les démons s'éloignent à coup sûr. *libation rituel religieux consistant en la présentation d'une boisson en offrande à un dieu. Les ÉLÉMENTS l'ARC-EN-CIEL Le marin considère l'arc-en-ciel comme un chemin entre le monde des vivants et le monde des morts. Il peut créer des tempêtes en aspirant l'eau de la mer par ses deux bouts. L'arc-en-ciel ne doit jamais être montré du doigt sinon le bateau serait victime de tempêtes. Les HOMMES l'AVOCAT L'avocat n'est pas le bienvenu sur un navire, il peut mener les embrouilles dans l'équipage. Sa longue toge noire pouvait aussi faire penser au curé ou à la femme. l'IDIOT Le pêcheur qui croise un boiteux ou un bigleux préfèrera éviter de prendre la mer. En revanche, s'il croise un idiot, la pêche risque d'être très fructueuse. la FEMME La présence d'une femme à bord porte malheur. Pourquoi ? Les marins vivaient pendant de longs mois dans une intense frustration physique et sentimentale. Une femme circulant au milieu de l'équipage ne pouvait qu'alimenter passions, jalousies, querelles, mais aussi les tentatives de viol. Sachant les marins très supersticieux, il a fallu simplement laisser se répandre une réputation de porte-malheur concernant la femme pour éviter ces désagréments. la MARRAINE La marraine est la femme qui préside au lancement d'un navire. Le choix de la marraine est soigneusement fait. Elle doit être vigoureuse pour être capable de casser la bouteille d'un seul coup, elle ne doit pas être enceinte ni mariée sinon le bateau pourrait sombrer. le MORT Si quelqu'un meurt sur un bateau, c'est un très mauvais présage. Le défunt pourrait très bien considérer le bateau comme son cercueil et le faire couler. La raison la plus logique est le risque d'épidémie lors de la décomposition du cadavre. Quand par exception, on ramène un corps à la terre ferme, il est d'usage de le faire débarquer en premier. Une fois l'enterrement terminé, la mer pourrait se mettre en colère qu'on lui ait volé sa proie, donc, afin de l'apaiser, on lui envois une couronne de fleurs au nom du défunt. le MOUSSE En cas de calme plat, si on fouettait le mousse, le vent revenait. le PRETRE Le prêtre est vêtu de noir couleur néfaste et porte une soutane qui est presque une robe que porte une femme signifiant qu'il est indésirable et interdit sur un bateau. Les marins évitent de prononcer le mot prêtre et par extension, les mots moine, chapelle, église, curé, presbytère, etc. Ces mots sont remplacés par le mot cabestan». Les MATERIAUX le CHARBON Le charbon est un matériau très bénéfique et protecteur. Quand vous en trouver un morceau au bord de la mer, il faut le donner à un marin qui le mettra dans sa poche et qui lui évitera la noyade. Si la femme d'un marin, en attisant le feu, retourne un morceau de charbon, elle retourne également le bateau sur lequel vogue son mari, le conduisant ainsi à la mort. l'EMERAUDE L'émeraude est une pierre précieuse très bénéfique, c'est la pierre de l'espérance, de la jeunesse et de la vitalité. Cette pierre était utile aux marins, bien que rare, mais elle écartait les tempêtes et dangers. l'OR La boucle d'oreille du marin doit être en or, ce qui a des vertus protrectrices que les autres matériaux n'ont pas. L'or guérit la vue et prévient des maladies des yeux. le RUBIS Le rubis met le marin à l'abri de la noyade. LES OBJETS le BOL Les anglais qui ont leur bol de petit déjeûner retourné y voient le présage de leur quille de bateau en l'air. Certains tire-au-flanc ont retournés leur bol discrètement pour prétendre qu'il allaient porter malheur au navire afin de s'épargner un long voyage. les BOTTES Si un marin demande à ce qu'on lui ramène ses bottes et que la personne qui les lui apporte les transporte sur l'épaule, le marin ne partira pas en mer. le BOUCHON Pour faire une bonne pêche, le marin fait une entaille sur un bouchon de son filet et y glisse une pièce de monnaie. les BOUCLES D'OREILLES Les marins portent des boucles d'oreilles depuis fort longtemps. Celles-ci sont sujettes à de nombreux symboles Depuis l'antiquité, porter un anneau d'or à l'oreille préserve de la noyade et des naufrages. Le marin doit obligatoirement se percer l'oreille et ne pas utiliser des boucles à pinces. Le trou dans le lobe procure une bonne vue et éloigne les maux ophtalmiques. Le marin aura une assez bonne vue pour repérer de loin des écueils, navires ennemis, etc. L'anneau d'or à l'oreille est aussi un trésor pour le marin, principalement destiné au curé pour payer ses obsèques si le marin venait à mourir loin de son pays. La boucle d'oreille était le symbole des fiançailles entre le marin et la mer. Enfin, la boucle d'oreille était souvent portée par le marin seulement lorsqu'il avait réussi à franchir le Cap Horn, ce qui correspondait à un vrai trophée pour lui. la BOUGIE Selon des croyances anglaises, si une bougie a une flamme bleutée, c'est le présage de mort en mer. On fera en sorte qu'une bougie ne brûle pas jusqu'au bout pour ainsi préserver la vie d'un marin. la BOUSSOLE Les boussoles s'affolent lorsque les femmes ont leurs règles ; c'est surement l'un des éléments qui fait que la femme est indésirable sur un bateau. les JEUX DE CARTES Les jeux de cartes sont interdits à bord des navires car ils créent des bagares, mais aussi intempéries et malchance. Christophe Colomb a dû jeter à la mer son jeu de cartes durant sa quête sur la Route des Indes car la mer était démontée et les vents en rafales. Les éléments se sont calmés à la suite de son geste. les CHAUSSURES En Angleterre, jeter des vieilles chaussures vers un bateau quittant le port est bon présage. En France, cela empêche le bateau de revenir... la CIGARETTE Quand on allume une cigarette à la flamme d'une bougie, on provoque au même instant la mort en mer d'un marin inconnu, par noyade ou par accident. Cette croyance serait liée au fait que l'ancêtre de la Société Nationale de Sauvetage en Mer SNSM qui était la Société des Hospitaliers Sauveteurs Bretons créée en 1873 vendait des allumettes, ainsi allumer une cigarette à la bougie revenait à priver de dons la SHSB. le COUTEAU Tout objet en fer est le bienvenu à bord, et le couteau possède une charge de porte-bonheur. Les anglais plantaient un couteau dans le grand mât. l'ECHELLE Les anglais pensent que passer sous une échelle est signe d'une prochaine pendaison. le FER A CHEVAL Le fer à cheval porte-bonheur, surtout s'il est trouvé par un quelconque hasard. Les marins écossais fixaient sur le grant mât un fer à cheval pour apaiser les tempêtes et éviter la guigne. le POMPON Le béret des marins de la Marine Nationale porte un pompon rouge que tout le monde peut toucher avec l'index gauche, pour acquérir 24 heures de chance, à condition que le marin se s'en aperçoive pas. Si le marin se rend compte qu'une fille a réussi à toucher son pompon, il lui réclame un baiser en gage. Si dans une même journée, on arrive à toucher 3 pompons, cela équivaut à 3 semaines de chance. le SEAU Le seau est très utile à bord, et si on le perds, c'est signe de mauvais présage. Les marins anglais ne s'assieds pas sur un seau renversé, ça porte malheur. Les VEGETAUX / PLANTES / FLEURS l'ALGUE L'algue a des vertues de guérison telles que les brûlures, fièvres, morsures, etc. L'algue Varech ou Goémon rend intelligent et protège de la foudre, voila pourquoi les marins en ornaient les parois de leur bâtiment. l'AIL Depuis l'antiquité, l'ail est utilisé pour éloigner la malchance. Il éloigne les tempêtes et les monstres aquatiques. Il donne du courage, de la force et se débarrasse des vermines. les FLEURS COUPEES Les fleurs sont utilisées à l'élaboration des couronnes funéraires et sont jetées à la mer lors du décès d'un marin. Il est souvent déconseillé d'en amener sur un bateau au risque de provoquer » la disparition du marin lors de son prochain voyage. DIVERS l'ÂME Les marins sont convaincus que le bateau est doté d'une âme. Les anglais ont pour habitude dans leur propre langue de ne pas donner de masculin ni féminin pour des objets inanimés, or, pour les bateaux, ils disent he » ou she », comme d'une personne humaine. l'APPEL DU MARIN N'appelez jamais un marin au moment de son départ, ne jamais l'interrompre sinon un grand malgeur s'abbatra sur lui en mer. Courrez plutôt à sa rencontre pour lui parler ou lui donner un objet face à face. l'ARGENT Tout bateau d'époque a sous son grand-mât une pièce d'or, ce qui a pour but d'éloigner la malchance et les encombres. Il était courant de jeter une pièce d'argent avant tout grand voyage afin de s'attirer les grâces de l'océan. Cette pratique était aussi utilisée en cas de calme plat, ce qui permettait de faire revenir le vent. SOUHAITER BONNE CHANCE Il ne faut jamais souhaiter bonne chance à un marin en train de s'embarquer, cela attirerait la déveine durant toute la traversée. CHANDELEUR Il est de mauvais présage de commencer un voyage le 2 février, jour de la Chandeleur. CHANTS Les marins du Cap-Hornier chantaient à pleine voix au labeur, craignant d'entendre un chant autant redouté que délicieux celui des sirènes qui cherchaient à les attirer dans les entrailles de l'océan. les CHEVEUX Le marin ne doit pas se couper les cheveux à bord d'un navire car cela ferait lever des tempêtes. En revanche, le marin qui se coupe les cheveux pendant une intempérie pourrait avoir une très bonne surprise en revenant à son foyer. CRACHER Cracher, c'est exercer une protection magique contre le mauvais sort. Les pêcheurs crachaient sur leurs filets pour assurer une bonne pêche. le mois de DECEMBRE Il n'est pas recommandé de prendre la mer le 28 décembre, fête des Saints-Innocents. Le 31 décembre, jour de la Saint-Sylvestre, n'est pas propice non plus, les cloches sonnent aux églises des villes englouties et les noyés processionnent à la surface de la mer. le DOIGT Montrer du doigt un bateau qui quitte le port, c'est le condamner à un naufrage certain. JURON On ne jure pas à bord d'un navire, cela porte malheur aux pêcheurs, le poisson fuit. MARDI et VENDREDI Le Mardi et le Vendredi sont des jours détestés par les pêcheurs. Les risques d'intempéries et de naufrages sont grands. De nombreux capitaines préfèrent retarder un départ et partir le dimanche. la NOYADE Il y a fort longtemps, il ne fallait pas secourir les personnes en danger de noyade ou sortir un noyé de l'eau pour l'enterrer. En effet, les esprits de la mer réclamaient leur dû. PINCER UN MARIN La vie d'un marin était tellement aléatoire, que durant des siècles, même ceux qui revenaient au port sains et saufs étaient soupçonnés de n'être plus du monde des vivants. Pour s'asurer donc que le marin était réel et non pas un fantôme, il fallait le pincer. De nos jours, on touche leur pompon rouge, et chez les anglais, on touche leur col. SIFFLER Siffler est totalement interdit à bord d'un bateau car cela fait lever des vents incontrôlables et attire le diable. En revanche, le marin peut siffler à terre. La seule personne qui était tolérée de siffler à bord d'un bateau était le cuistot, car tant qu'il sifflait, il ne pouvait pas manger les provisions du bord. les SIRENES La sirène hante les océans depuis la nuit des temps. Elle est d'une beauté extraordinaire, malgré le bas de son corps qui est en forme de queue. Elle chante magnifiquement bien, elle a une voix en or prenante... et c'est là que l'homme est très sensible. Tellement sensible à ce merveilleux chant qu'il plonge pour la rejoindre et se noie. Ulysse qui navigua depuis de longues années en Méditerrannée fit boucher les oreilles de ses marins par de la cire quand son bateau traversa une zone de sirènes. Ulysse s'est fait auparavant attacher au grand mât. Il est le seul à avoir entendu les chants irrésistibles des sirènes et en soit sorti vivant. les TATOUAGES Le tatouage est une protection puissante que portaient à l'origine les mauvais garçons ou les marins. Les marins se bardaient de tatouages, surtout sur les parties faibles telles que le coeur, et sur le bras, signe de puissance. En angleterre les marins se faisaient tatouer un crucifix sur le dos afin de décourager le contremaître de les frapper trop forts lors de châtiments corporels. La plupart des citations sont tirées du livre Le Petit Dictionnaire des Superstitions de Marins » de Batrice Bottet, aux éditions Mosée. Argumentaire du séminaire Qu’appelle-t-on croyance ? Tout le monde croit-il – tout le monde, c’est-à-dire tous les individus de tous les groupes humains ayant peuplé ou peuplant actuellement la surface de la terre ? Ce qu’on identifie ici ou là comme des croyances » relève-t-il d’un genre commun ou au contraire de types de pratiques et/ou d’idées divers ? Au moins deux options sont en présence, qui motivent la tenue même de ce séminaire. Soit on estime qu’il y a partout de la croyance et qu’il y en a toujours eu ; alors la croyance apparaît comme un invariant transhistorique, une faculté, voire la reine des facultés, au sens où l’on entendait et employait le mot faculté » jusqu’au début du XXe siècle dans les manuels occidentaux de psychologie. Soit, au contraire, la variabilité s’impose, laquelle va jusqu’à l’incommensurabilité. Défendre une telle hypothèse, ce n’est pas seulement dire que tous les individus et tous les collectifs ne croient pas aux mêmes choses » les dieux ne sont pas partout les mêmes, mais que la manière de se rapporter aux choses en question peut varier du tout au tout, en des proportions ou selon des modes d’une telle diversité qu’on peine à identifier un seul et même fait social » ou psychologique » ou culturel » et qu’on hésite finalement à parler de la » croyance. Dans ce cas, on dira que la croyance est une fonction psychologique » au sens défini par Ignace Meyerson dans sa psychologie historique, objective, comparée ». Il nous est toujours loisible de prendre le mot croyance » pour fil directeur d’une enquête historique et anthropologique, mais on le fera en étant conscient, comme l’était Meyerson, que sa pertinence pour toutes les époques ou pour tous les continents n’en est pas assurée a priori. Il peut fort bien apparaître que la notion est inadéquate pour rendre raison de tous les genres d’existence et de tous les modes de pensée, qu’elle vaut à la rigueur pour nous aujourd’hui, modernes occidentaux, mais qu’elle ne nous est d’aucun secours pour décrire ce que vivent, éprouvent ou pensent d’autres que nous. La question demeure cependant ouverte de savoir si, donnés comme incommensurables, les genres d’existence et les façons de penser peuvent devenir la matière ou l’objet d’un comparatisme expérimental » au sens de Marcel Detienne un comparatisme qui ne renonce pas à construire, à inventer, les termes même qui rendront sensé le rapprochement. Première hypothèse la croyance, invariant transhistorique Devons-nous juger, pour commencer, que la croyance comme acte d’assentiment tenir pour vrai soit un invariant anthropologique ? C’est probable, mais il est discutable que cette définition recouvre l’intégralité du sens de la notion de croyance. Pour faire entendre sur quoi porteront nos débats, repartons de situations concrètes, quitte à ce que celles-ci soient d’abord de simples expériences de pensée. Supposons que je sois un Arumbaya. Je vis dans un certain milieu en compagnie d’autres individus. Ce milieu comprend des réalités auxquelles je tiens et aussi, d’abord, que je tiens pour assurées. Par exemple, il est évident pour moi que, si je tombe nez à nez avec un jaguar, il ne fera de moi qu’une bouchée. Mais il se pourrait également que, tout en le craignant, je croie que le jaguar en question est doué d’une âme », qu’il est un vivant auquel je peux attribuer des intentions, voire une vie intérieure aussi riche que la mienne. L’anthropologie française – de Lucien Lévy-Bruhl à Philippe Descola – dira que l’Arumbaya est animiste. Pouvons-nous vivre sans de telles adhésions » ? Le problème est que, dans le cas du jaguar comme dans celui des dieux, on impute des existences aussi embarrassantes que des âmes ». Mais la question est plus large, elle ne concerne pas que cet objet » surdéterminé qu’est l’âme. Si un Indien a recours à certaines plantes dans le cadre de la médecine ayurvédique, n’est-ce pas qu’il croit aux vertus » de ces plantes comme à des qualités essentielles cachées ? De deux choses l’une alors. Soit on estime que de telles adhésions se retrouvent nécessairement dans toutes les cultures et toutes les sociétés. La croyance apparaît alors comme un invariant anthropologique ». Soit, au contraire, on juge qu’il existe des sociétés où de tels attachements n’apparaissent pas – et dans ce cas, on fera de la croyance une fonction psychologique » au sens de Meyerson, une caractéristique mentale susceptible de varier, non pas seulement dans ses objets ou dans ses prises, dans sa matière, mais bien dans sa forme, c’est-à-dire qu’elle est susceptible de ne pas se manifester dans certains groupes humains. Seconde hypothèse la croyance, fonction psychologique Toutefois, le problème est-il bien posé ? Certes, l’Arumbaya sait que le jaguar peut le dévorer comme il sait que, pour planter un poteau, il doit faire un trou. La vie serait impossible sans ces savoir-faire techniques. Ce n’est même pas une croyance sinon dans le sens d’un acte de tenir pour vrai ». À se demander si l’Arumbaya attribue au jaguar une âme et une vie intérieure comparables à la sienne, ne se pose-t-on pas un problème partiellement indécidable et tronqué ? On suppose que la langue, le système conceptuel indigènes, contiennent les concepts d’âme, de croyance, d’intériorité. Mais, précisément, tous ces concepts sont très occidentaux, et souvent, l’anthropologue projette ses propres schèmes sur les peuplades étudiées. On peut certes observer, par exemple, que l’Amérindien, une fois qu’il a tué un jaguar, effectue un rituel dont on suppose qu’il vise à apaiser l’âme de l’animal. Est-on pour autant en mesure d’inférer des croyances personnelles de la pratique du rituel ? Il se peut que l’Arumbaya en question ne croie rien du tout, mais enchaîne mécaniquement une suite d’actes qu’on lui a enseignés quand il était enfant, de même que bien des chrétiens vont machinalement se signer à l’eau bénite ou communier sans savoir quelles croyances impliquent ces rites. De la même façon encore, un praticien adepte de la médecine par les plantes sait par induction, par tradition que telle plante soigne telle maladie. On a affaire là à une croyance-assentiment. Admettons maintenant que ce médecin pratique un certain rituel incantations, etc. au moment où il cueille la plante, prépare la décoction et l’administre. Que croit-il ? Que les formules rendent la plante efficace ? Que l’appel aux ancêtres est le véritable vecteur de la guérison ? Il est difficile de le dire. Il se pourrait bien que l’on ait ici affaire à un autre type de croyance, où la croyance n’est rien d’autre que le faire quand croire c’est faire, dit John Scheid à propos du rituel romain. Les chrétiens croient à une force supérieure etc. Certes, et précisément, dans le cas du christianisme moderne il est difficile de nier la présence de la croyance individuelle et intériorisée. Mais, en l’occurrence, les actes rituels mécaniques sont parfois déconnectés de cette croyance générale, et probablement déconnectés aussi de la croyance particulière qui devrait être en amont la transsubstantiation, etc.. Ainsi avons-nous une idée de ce que peut être un acte rituel sans croyance en amont, de sorte que l’on peut structurellement distinguer l’un et l’autre. Toute la théorie occidentale de la croyance est fondée sur l’idée que des croyances contradictoires ne peuvent coexister simultanément chez une même personne alors que de nombreuses situations attestent de tels cas comme les situations de syncrétisme religieux, par exemple le cadre afro-brésilien étudié par Roger Bastide. Il semble donc nécessaire de reconsidérer ce qu’est une croyance. On est ainsi conduit à définir la croyance au sens meyersonien d’une fonction psychologique ». L’enjeu du séminaire est donc de clarifier les usages de la notion de croyance dans les sciences humaines afin d’en évaluer la pertinence et la fécondité heuristique. Sans nécessairement reprendre à leur compte la dichotomie énoncée ici, sans être tenus non plus de s’y inscrire ou de la critiquer, les intervenants sont invités à expliquer comment leurs propres objets d’étude, anthropologique et/ou historique, les amènent à réfléchir sur la notion de croyance pour la rejeter, la modifier, la contextualiser, etc. Même si l’enjeu général est éventuellement, à terme, de produire une anthropologie historique de la croyance, le séminaire se veut ouvert à toutes les démarches méthodologiques, à toutes les options scientifiques. Frédéric Fruteau de Laclos et Christophe Grellard

croyance que tout objet a une âme