Jevous écris ces lignes, Je vous écris, Marie, Peut-être en suis-je indigne ? Mais tant pis, c’est ma vie. Je vous écris, Marie, Je viens chercher un signe, Un sourire, un appui. 2.- Toutes ces
Jevous écris d’Italie, un pays fermé à cause des risques de contagion, qui s’est lui-même isolé du reste du monde dans l’espoir de vaincre le coronavirus ; le seul pays, d’après l
DALFC1 : 200 à 240 mots pour la synthèse de document. 250 mots minimum pour l’essai argumenté. DALF C2 : 700 mots minimum. Bon à savoir Les sujets de production écrite imposent un minimum de mots mais pas de maximum. N’écrivez pas trop car n’oubliez pas, plus vous écrivez et plus ça prendra de temps (il y aura également plus de
أزهرa écrit: Salam aleykum, J’espère que vous allez tous bien. Je tenais à partager ces quelques paroles avec vous. Ibn Al-Qayyim a dit dans madarij As-Salilkin : « La pudeur est fonction de la vie du cœur. Plus le cœur est vivant et plus la pudeur est forte.
Lesmeilleur parole d'amour à vous mes ami(es), L' amour c'est magique , voila mes bonne paroles d'amour de ce jour, bisou du cœur ! C'est quoi les paroles d'amour? De doux paroles d'amour. ce besoin de donner autant, ce besoin d'aimer vraiment, un plaisir partager, un sourire échanger, ses quelques roses parfumée faite pour séduire c'est bien charmant..
Cesquelques mots Qu'il me faut lire En encre noire Sur papier gris Pour tout ce qui fut nous Fallait pas les écrire Pour nous Pour tout ce qui fut nous J'avais trop cru en notre amour
oNGne48. Bien avant de commencer par questionner le roman d’Anny Duperey[1] intitulé Je vous écris…, il conviendrait d’abord de présenter brièvement son roman autobiographique Le Voile noir, qui a été publié une année avant en 1992 et qui nous éclaire sur une part très importante de la vie de l’auteure. Quel est le rapport, diront certains, entre ces deux ouvrages ? Il ne s’agit certainement pas d’une question de succession ou de romans qui, chronologiquement parlant, se rapprochent même si plusieurs critiques ont vu dans Je vous écris… la suite » du Voile noir, terme fortement récusé par l’auteure qui y voyait plutôt une sorte de conséquence. Ce qui m’intéresse et qui est bien plus subtil, c’est que Le Voile noir détient la clef de voûte qui nous permet, en tant que lecteurs, de pénétrer dans le monde d’enfance de l’auteure et qui facilite ainsi la compréhension de ce qui nous est rapporté dans Je vous écris… Le Voile noir est le récit d’une petite fille de huit ans qui a retrouvé ses parents morts asphyxiés au monoxyde de Carbone dans leur salle de bain en 1955. Depuis ce jour, elle porte en elle l’image effroyable de cette scène ainsi qu’une immense culpabilité rendant impossible l’accomplissement de son deuil. Toute son enfance qui a précédé cet événement fût complètement occultée de sa mémoire. En écrivant ce livre, Anny Duperey croyait que l’écriture serait pour elle une catharsis mettant fin à cette douleur qui l’étouffe depuis plus de 35 ans. Mais, elle dût se rendre aussi vite à l’évidence que cet apaisement fût de très courte durée, car un an après s’est imposé à elle la nécessité d’écrire Je vous écris… Je vous écris… est, quant à lui, un récit qui retrace l’année qui a suivi la publication du Voile noir l’ après-accouchement », comme le qualifie l’auteure. Face aux multiples photos qui jalonnent le premier ouvrage et qui ont toutes été prises par Lucien Legras – qui est le père de l’écrivaine -, plusieurs extraits de témoignages et de lettres figurent dans le deuxième. Toutes ces missives ont été envoyées par des lecteurs qui ont été d’une façon ou d’une autre touchés par ce qu’a écrit l’écrivaine. Ne pouvant certainement pas répondre séparément et de façon personnelle à chaque courrier, Anny Duperey choisit d’écrire ce livre qui a une forme unique, car il renferme non seulement la voix de l’auteure, mais également toutes celles provenant de l’extérieur, à savoir celles de ses lecteurs. Je poserai donc une double question à ce texte. D’abord, comment est-ce que la réception de la voix singulière de l’auteure par ses lecteurs a-t-elle favorisé la constitution d’un lieu de rencontre ou d’interaction entre voix voire même de partage » ? Et ensuite, dans quelle mesure ce kaléidoscope de voix humaines » participe-t-il à la mise en avant d’une voix commune dès lors que la parole de soi se fait la parole de l’autre ou des autres ? Pour répondre à ces questions, j’interrogerai d’une part la matière même du livre et son mode de narration. Puis d’autre part, j’examinerai de près cette mise au jour d’une voix partagée qui surgit progressivement au fil du récit et qui donne lieu à une part d’ identité partagée ». La matière du livre et son mode de narration En se penchant sur Je Vous écris…, nous sommes immédiatement frappés par la forme composite de ce livre qui rassemble, d’un côté, un récit plus ou moins organisé qui suit une évolution clairement perceptible dans le cheminement de la narratrice sur la voie du deuil allant d’une culpabilité et d’un déni catégorique d’accepter la mort de ses parents à un consentement douloureux mais radical, et de l’autre, plusieurs lettres et témoignages qu’elle a reçus de la part de ses lecteurs juste après la publication de son précédent ouvrage. Cependant, il convient de souligner que toutes ces missives ne sont pas séparées catégoriquement du texte bien au contraire, elles sont insérées au sein de la narration créant ainsi des espaces qui fragmentent à la fois le texte et sa lecture. Elles représentent alors une composante à part entière étant donné que le livre prend forme à partir d’elles, tout comme Le Voile noir a pris forme à partir des photographies prises par le père. Nous pouvons certainement y voir dans cette disposition la volonté de l’auteure de mettre sur le même pied d’égalité son texte et le témoignage de ses lecteurs. En effet, le roman fait coexister, et ce de façon explicite, deux voix distinctes. Étant donné qu’il est construit à partir de lettres nous pouvons alors en déduire que les différents épistoliers sont autant de narrateurs. Nous aurons donc d’une part, la voix affirmée d’un narrateur homodiégétique qui s’exprime en recourant à la première personne du singulier je » tout au long du récit et, d’autre part, la voix collective des lecteurs qui est rapportée à travers des lettres dans lesquelles ils témoignent du retentissement qu’a eu sur eux la lecture du Voile noir. Nous pouvons dire que ces voix collectives sont enchâssées dans la voix singulière dans la mesure où elles apparaissent successivement à l’intérieur d’un récit-cadre qui est ici celui de l’auteure, et que c’est bel et bien l’écrivaine qui permet de les introduire – matériellement parlant – dans le corps du texte. Il serait cependant important de préciser que cette répartition est faite de façon équitable de telle sorte qu’aucune voix ne couvre l’autre. Nous avons plutôt l’impression, en lisant ce roman, que les différentes voix se font écho, s’appellent et s’interpellent surtout en ce qui concerne les voix des lecteurs qui présentent une diversité de réactions vis-à -vis d’une seule lecture et qui, nécessairement, se ressemblent à quelques degrés. On aurait certainement pu faire face à un écrivain qui s’efforce de s’imposer en tant qu’instance narrative qui cherche à monopoliser le discours, mais l’intention de Duperey s’inscrit loin de là . L’écrivaine annonce dès le début son désir de ne pas garder ces retours pour elle, mais de partager cette belle écriture sincère » p. 10 qui lui vient certes de l’extérieur, mais qui intérieurement l’affecte. Elle en fait d’ailleurs l’aveu dans les dernières pages du livre en s’adressant intimement à ses lecteurs ceci est aussi votre livre, à égalité avec moi » p. 229. Entre publication et réception, se joue alors l’essentiel de cet échange de paroles. Nous parlons bel et bien d’un échange qu’on peut même aller jusqu’à qualifier de dialogue puisqu’on a deux voix qui communiquent indirectement à travers l’écriture épistolaire. Si l’écrivaine qualifie Le Voile noir de monologue adressé à des lecteurs indistincts » Je vous écris… qui lui, fait intervenir la parole de l’autre, peut effectivement être perçu comme étant un dialogue. Ce même constat est fait par l’auteure qui avance de façon intéressante le dialogue était ailleurs. Il était avec vous, d’une manière ou d’une autre, chacun me donnant ce qu’il avait à me donner, répondant parfois d’une façon incroyablement précise à mes questions, à mes doutes. Indépendamment de ces lettres des inconnus, Je vous écris… peut à lui seul être considéré comme une longue lettre collective une sorte de lettre-réponse, voire un retour de voix ou de parole. Une lettre devrait, par destination, permettre à son auteur de communiquer avec son destinataire. Comme nous l’avons annoncé précédemment, Anny Duperey écrit ce livre pour répondre à tous ces anonymes qui lui ont écrit. Toutes ces marques d’amitié que vous m’avez témoignées », dit-elle, de compréhension, de chaleur ont eu une telle importance pour moi qu’elles m’ont conduite à vous écrire aujourd’hui pour vous faire part d’un projet qui me tient fortement à cœur » p. 9. Son projet est donc clair dès le début écrire un livre où parallèlement elle fait part de son parcours après la publication du Voile noir et répond en grande partie à ses lecteurs tout en y incorporant leurs propres témoignages. L’idée d’interpréter ce livre comme étant une lettre est fortement renforcée par l’épilogue qui annonce d’ores et déjà la nature du récit qui va suivre comme telle. Notons que ce dernier reproduit la forme classique d’une lettre on a une phrase introduisant le destinataire À vous qui m’avez écrit » p. 9 et une formule de politesse inscrite vers la fin Amitié » L’expéditeur est ce je » qui est à coup sûr Anny Duperey dont le nom préfigure sur la couverture du livre. Nous remarquons que les lecteurs sont présents dès le début non seulement en tant que destinataire de l’épilogue dans lequel un je » s’adresse directement à un vous » renvoyant à ceux qui ont envoyé les lettres[2], mais aussi dans la place qu’ils occupent dans le titre même de l’ouvrage qui instaure dès la première heure un certain rapprochement entre ces deux voix. Le recours constant d’Anny Duperey au pronom personnel vous » ainsi qu’à la forme impérative indique fort judicieusement le mode de fonctionnement trop direct qu’elle adopte vis-à -vis de ses lecteurs. C’est pour cette raison que le texte peut être perçu comme étant un discours oral directement adressé à un destinataire particulier. Toutefois, aucune lettre ne mentionne le nom de son destinateur, aucune information sur le lieu ou la date n’est également indiquée. Tout a été supprimé volontairement par l’écrivaine qui a conclu un genre de pacte avec son lecteur dès la préface en lui annonçant qu’elle préservera son anonymat et qu’il ne sera BIEN SUR, CITE AUCUN NOM, AUCUNE DATE, RIEN QUI PUISSE PERMETTRE A QUICONQUE DE [LE] RECONNAÎTRE » C’est uniquement l’objet des lettres, ou disons plutôt toutes les paroles de remerciement, d’encouragement, d’affection, de confidence, etc. provenant de ces missives qui intéressent l’auteure. Il est fort probable que Duperey ne pouvait pas insérer tous les messages qu’elle a eu en retour et qu’elle aurait certainement dû en sélectionner ceux qui lui parlaient le plus. Dans tous les cas, ce qui comptait pour elle, c’était de faire dialoguer sa voix avec celle de ses lecteurs et de faire participer » ces deux discours dans la création d’un seul et même ouvrage. Le livre apparaît ainsi comme un terrain de rencontre, une œuvre commune où s’entrecroisent plusieurs voix différentes, un support rassemblant un florilège de voix provenant du dedans et du dehors et qui circulent ouvertement entre elles. C’est cet aspect du livre comme étant une création à plusieurs, qui se trouve commenté par l’écrivaine quand elle rappelle au tout début qu’ il s’agirait d’une participation tout à fait anonyme à un kaléidoscope de voix humaines qui viendraient en contrepoint d’un texte que j’ai commencé à écrire et dans lequel je raconte tout simplement, longue lettre à vous adressée, ce qui m’est advenue – moralement, bien sûr – au sujet du deuil, dès le moment où j’ai posé le stylo après avoir écrit le dernier mot du Voile noir et pendant un an environ après. D’après cette citation, Je vous écris… se propose de se faire entendre comme un récit qui fait participer plusieurs voix ou comme une expérience d’écriture conjointe entre auteure et lecteurs. Tout un kaléidoscope de voix humaines », comme le signale si bien l’écrivaine, se trouve rassemblé d’une lettre à l’autre. Ce sont bel et bien les lettres qui composent le récit et qui favorisent cet entrecroisement de voix. En accordant une attention particulière à ce regroupement de différentes paroles, nous allons voir que malgré leurs différences d’origine surtout, c’est-à -dire de provenance, ces dernières se rejoignent également dans la création même d’une voix commune. D’une voix commune à une identité partagée » Mis à part l’aspect formel de ce texte qui organise et distribue partialement la parole entre auteure et lecteurs, on se doit d’admettre que le lien réunissant toutes ces voix est bien plus fort qu’il ne le paraît. En effet, en y prêtant plus d’attention à l’objet de la plupart des lettres, nous remarquons le surgissement d’un grand intérêt de la part des lecteurs. D’ailleurs, Anny Duperey souligne sa grande surprise face aux différentes réactions qu’elle a eues en retour en disant Je n’avais pas pensé du tout, du tout, que des gens, des personnes me répondraient, me parleraient aussi directement, m’offrant sentiment de partage, paroles d’apaisement, mise en garde aussi parfois sur la difficulté du chemin à parcourir encore » Le Voile noir est un récit à travers lequel l’auteure met en avant une sorte de confidence qu’elle a longtemps hésité à diffuser auprès de son public et au cœur de laquelle elle replonge son lecteur dans Je Vous écris…. Quand on parle de confidence, on est forcément amené à faire face à un récit à portée autobiographique, donc personnel dans la mesure où un je » intervient pour faire part de quelque chose d’intime, à savoir quelque chose qui fait partie de son identité et qui lui est propre. Ici, la narratrice relate un drame d’enfance qu’elle a vécu et qui ne cesse de la pourchasser en recourant à une voix nue, c’est-à -dire une voix qui se dévoile tout en se dépossédant de son intimité. De ce fait, plusieurs lecteurs ont exprimé à juste titre leur compassion envers l’auteure. Votre histoire m’imprègne » disait une lectrice. Je chemine à vos côtés et je vous comprends si bien » disait une autre. Ces dernières opèrent ainsi des rapprochements entre l’histoire de cette petite fille de huit ans et la leur. Une expérience affective [3]», pour reprendre l’expression de Vincent Jouve dans son essai L’effet-personnage dans le roman, se trouve ainsi partagée et permet de renforcer le lien qui rattache les deux instances narratives du récit. L’écrivaine a été qualifiée, entre autres, de petite sœur du bout du monde – du bout des larmes – du bout du silence pudique » de sœur en regrets éternels’ » et de personne qui est fragilement proche » de ses lecteurs. Toutes ces appellations accréditent la proximité qui est soulignée dans la majorité des lettres et qui prouve que le lecteur s’identifie au je » autobiographique et qu’il s’actualise dans l’énonciation »[4]. Prenons l’exemple d’un lecteur qui affirme que Je vous écris… a été écrit pour vous, pour nous, pour moi » disait-il. Une autre lectrice va dans le même sens en s’adressant étroitement à l’écrivaine Je ne pourrai plus jamais ouvrir ce livre sans une certaine précaution tant votre douleur est devenue mienne » La voix du je » destinateur et celle du vous » destinataire s’entremêlent en créant ainsi des va-et-vient qui permettent le fusionnement de l’intime et de l’extime, de la voix singulière et de celles des lecteurs. Une forme de reconnaissance se crée petit à petit et c’est bien évidemment le fait de se retrouver ou de retrouver une part de soi dans la parole de l’autre qui permet aux différentes voix de se rencontrer. Le discours de l’écrivaine se fait alors l’écho de plusieurs autres voix jusque-là muettes. Considérant ici ce que disait une lectrice tout en tutoyant l’écrivaine et en la qualifiant de son double » Tu dis des choses que j’ai parfois écrites pour moi seule. Tu fais des gestes que j’ai faits. Cela fait une drôle d’impression de se découvrir un double, quand on croyait sa souffrance profonde si unique et intraduisible. On l’aura bien compris, l’auteure se fait ici un exemple représentatif d’une multitude de voix qui ont, à un moment donné, vécu un traumatisme personnel ou une situation semblable. Ce qui rassemble donc toutes ces voix, c’est le fait d’avoir partagé un même vécu, d’être regroupées sous un même sujet qui peut à la fois appartenir à soi comme aux autres et qui est ici la douleur, le manque et plus particulièrement le deuil. Chaque lecteur a pu donc déchiffrer sa propre histoire dans Le Voile noir puisqu’il s’est senti concerné, voire même impliqué dans ce qui lui a été rapporté d’où il éprouve la nécessité de prendre la plume et de répondre. Une sorte d’ identité partagée » s’instaure donc et se trouve soulignée par les lecteurs. Votre livre fait sauter un verrou que je n’avais simplement jamais perçu », disait un lecteur, entendre, par vos mots, que quelqu’un d’autre que moi a vécu ces émotions-là , me reconnaitre, vibrer en accordage à des sentiments que jusqu’ici, sans me l’être expressément dit, je croyais être le seul à avoir ressentis. Le seul- donc un monstre. Votre livre, au fond, me rend une identité commune » Cette forme d’ identité commune » telle qu’elle apparaît décrite ici, implique que chaque lecteur se retrouvera dans un coin de ce livre. Il se démarquera ainsi de sa propre voix et s’identifiera à la voix de l’auteure tout comme l’auteure disparaîtrait en tant que sujet parlant afin de laisser place à une voix inscrite dans un sorte d’existence partagée et qui s’adresse directement à tous. Nous avons donc l’impression que toutes ces voix se rejoignent afin de donner lieu à une seule voix collective ; une voix qui unit plusieurs personnes à la fois. Nous sommes certes – formellement – en face de deux voix qui s’expriment délibérément dans le texte, mais qui représentent une seule et même voix qui se construit en filigrane. Cette voix universelle se forme et se détermine dans l’entrecroisement de tous ces points de vue invoqués par le texte. Cette interprétation justifie fort logiquement le projet d’écriture de l’auteure qui voulait fusionner à la fois deux voix étrangères mais proches. En ce sens, la suppression des noms des destinateurs des missives peut être lue, sous cet angle-là , comme une stratégie de la part de l’auteure qui ne voulait garder qu’une seule identité ; une identité dans laquelle s’inscrivent toutes ses voix, à savoir une identité partagée ». Cette nécessité ou plutôt ce besoin de partager » une part de la douleur qui se trouve au fin fond de chacun de nous, est un point essentiel chez Duperey. La citation de Simone de Beauvoir qu’elle place en exergue de son livre en est l’ultime révélateur Toute douleur déchire ; mais ce qui la rend intolérable, c’est que celui qui la subit ce sent séparé du monde ; partagée, elle cesse au moins d’être un exil. Ce n’est pas par délectation morose, par exhibitionnisme, par provocation que souvent les écrivains relatent des expériences affreuses ou désolantes par le truchement des mots, ils les universalisent et ils permettent aux lecteurs de connaitre, au fond de leurs malheurs individuels, les consolations de la fraternité[5] Conclusion De telles observations montrent que le dialogue entre auteur et lecteur se fait directement et explicitement dans Je vous écris…. Nous nous retrouvons face à une forme de répartition égalitaire de deux instances narratives qui se présentent comme ayant la même dignité, voire la même importance dans l’espace livre. Ce genre d’écriture à deux nous conduit à repenser la valeur des cloisonnements, du moment qu’auteure et lecteur, intime et extime, privé et public se combinent dans un seul et même dispositif. La fabrication des voix qui peuplent le récit se fait par le biais des lettres qui, en tant que médium intermédiaire, ont favorisé d’une part, la communion du dedans et du dehors, et d’autre part, la reconstitution d’une voix commune, reconnue par tous et qui est la voix de la douleur. Cette voix commune permet à son tour le dépassement des divisions et des séparations tout en donnant naissance à une part d’ identité partagée » qui se trouve incarnée dans ce récit à travers la voix singulière de l’auteure représentative d’un exemple parmi tant d’autres. Je finirai donc sur cette citation d’Anny Duperey dans laquelle elle parle justement d’un sort commun » expression qui éclaire davantage l’ensemble de ces propos Vous m’avez sortie de ma tour d’ivoire pour m’amener dans cette contrée inconnue le sort commun. Petit à petit, je m’y sens chez moi. Je me reconnais en vous comme vous en moi. Je ne suis plus une princesse blessée cloitrée en son mal et qui se hausse de cette certitude d’être unique avec sa douleur. Mon histoire est unique, oui, comme toutes les histoires, mais ma douleur ne l’est pas. Khadija Benfarah Université Paris-Sorbonne CELLF Notes [1] Anny Duperey est une comédienne et écrivaine française. Elle a commencé à écrire dès son jeune âge sous forme de journal intime puis, progressivement, sous forme de livre. La mort accidentelle de ses parents a bouleversé le cours de sa vie, car non seulement elle a été séparée de ses parents, mais également de sa sœur. En effet, aucune des deux familles ne pouvait prendre en charge les deux filles ensemble, d’où l’obligation de se départager la tâche. Anny fût donc élevée par sa grand-mère paternelle tandis que sa sœur a été confiée à sa grand-mère maternelle. Cet événement dramatique l’a encouragée à s’investir dans des associations pour enfants orphelins elle est la marraine de l’association SOS Villages d’enfants. [2] À ce sujet, Alberto Manguel rappelle, dans son livre Une histoire de la lecture, que Tout texte suppose un lecteur ». [3] Vincent Jouve, L’Effet-personnage dans le roman, Paris, PUF, 1992, 1998, p. 134. [4] Expression que nous empruntons à Bloch Béatrice dans son article intitulé La construction de l’émotion chez le lecteur. Immersion et persuasion esthétique », Poétique, 2010/3 n° 163, p. 339-348. DOI URL Consulté le 02/02/2019. [5] Simone de Beauvoir, Tout compte fait, Paris, Gallimard, 1972, coll. Folio », n° 1022, p. 169. Bibliographie Anny Duperey, Le Voile noir, Paris, Seuil, 1992. Anny Duperey, Je vous écris, Paris, Seuil, 1993. Vincent Jouve, L’Effet-personnage dans le roman, Paris, PUF, 1992. Simone de Beauvoir, Tout compte fait, Paris, Gallimard, 1972. Alberto Manguel, Une histoire de la lecture, 1998,. Bloch Béatrice, La construction de l’émotion chez le lecteur. Immersion et persuasion esthétique », Poétique, 2010/3 n° 163, p. 339-348. DOI URL
Aller à Paroles de Quelques motsInterprétées par Florent PagnyCD Châtelet - Les Halles Ils viendront peut-être éclairer tes nuits Quand la lune inquiète se voilera de gris Pour colorer le ciel autour D'un peu de bleu d'un peu d'amour Ces quelques mots Ils sauront te suivre là où tu te perds Et t'aider peut-être à retrouver tes repères Pas de morale pas de message Un peu d'amour sur ta page Ces quelques mots Je t'envoie Ces quelques mots en douceur Juste quelques mots Je t'envoie Quelques mots de mon coeur Ecrit sur ta peau Peut-être ils te rendront tes soleils perdus Et ce feu intérieur quand tu n'y croiras plus Peut-être un peu de chaleur Un peu de bleu au fond du coeur Ces quelques mots Je t'envoie Quelques mots en douceur Juste quelques mots Je t'envoie Quelques mots que mon coeur Ecrit sur ta peau Je t'envoie juste quelques mots Je t'envoie juste quelques mots Juste quelques mots De mon coeur à ta peau Juste quelques mots Recevoir la lettre d'information Connectés 0membres et 54 visiteurs
Télécharger l'article Télécharger l'article Vous pouvez avoir la meilleure mélodie du monde, si vos paroles ne sont pas bonnes, cela peut gâcher toute la chanson. Si vous êtes du type lyrique ou si vous souhaitez simplement écrire des paroles pour la mélodie que vous venez de composer à la guitare, essayez d'en apprendre plus sur les formes standards de chansons, les éléments à prendre en compte au niveau de la musique et la manière de trouver les mots qui vous échappent ! 1 Utilisez un flot d'exercices de conscience. Le flot d'écriture de conscience se produit lorsque vous écrivez et écrivez sans vous arrêter, écrivez simplement tout ce qui vous passe par la tête. Cela vous permettra de saisir des idées qui changent rapidement, mais cela peut aussi vous aider à trouver des idées lorsque vous êtes vraiment perdue. Travaillez tous les jours afin d'exercer votre esprit, avec le temps, vous allez vous améliorer. 2 Observez comment sont faites des chansons qui existent déjà . Vous pourrez trouver de l'inspiration en lisant les paroles de chansons connues pour leurs paroles excellentes. Vous pouvez en apprendre beaucoup en comparant les caractéristiques qui rendent une chanson bonne ou mauvaise. Observez les thèmes qu'elles abordent, la façon dont elles en parlent, le type de rimes qu'elles utilisent, le rythme des paroles, etc. Lorsque vous trouvez une chanson bonne, une autre personne peut ne pas l'aimer du tout, car les préférences de chacun sont personnelles. Ce qui est important, c'est ce que vous en pensez. Vous pouvez vous exercer en mettant des paroles différentes sur une chanson que vous aimez. Changez quelques phrases ou transformez le texte entièrement. 3 Trouvez le type de texte que vous aimez. Il est possible de déterminer certains points qui font qu'un texte est bon ou mauvais, mais cela reste très subjectif et reste avant tout entre vos mains. Lorsque l'on est un jeune artiste, on peut faire des choix et choisir son chemin en ayant ses propres opinions concernant le travail des autres créateurs. Si vous préférez composer quelque chose qui ressemble plus à du Charles Aznavour qu'à du Jacques Higelin, ne laissez pas les autres vous dire ce que vous devez faire. Si vous ne savez pas quel genre écrire, écoutez vos chansons préférées et cherchez les similitudes. Cherchez les noms des auteurses qui ont écrit les chansons que vous aimez écouter et analysez leur écriture en évaluant leur style et en notant les sujets sur lesquels ils écrivent. 4Lisez des poèmes. Si vous n'arrivez vraiment pas à trouver l'inspiration, mais si vous voulez vous entrainer à écrire des chansons, essayez d'adapter des poèmes déjà écrits. Les poèmes anciens pensez à La Fontaine ou Baudelaire regorgent d'excellentes idées qui n'ont peut-être pas l'air très modernes. Relevez le défi de les adapter. Pouvez-vous écrire une chanson de rap avec du Rimbaud ? Une chanson pop avec du Ronsard ? Ce genre de défi vous permettra d'améliorer vos compétences et vous donnera un excellent point de départ. 5 Trouvez votre propre style. Ne regardez pas ce que font les autres en vous disant que vous devez faire la même chose, tout le monde a son propre style. Certains écrivent librement ce qui leur passe par la tête, alors que d'autres écrivent avec une certaine intention. Bien qu'il existe de nombreuses règles et conventions dans le domaine de la musique, au bout du compte cela n'est qu'une aventure créative, ce qui signifie que la chose la plus importante est que cela vous représente vous-même. L'écriture de textes est un art, vous devez développer votre style personnel sans vous préoccuper de ce que font les autres. 6 Écrivez jusqu'à trouver l'inspiration. Tenez un journal et soyez prêt à y écrire beaucoup de choses qui ne vont pas marcher avant de trouver celles qui vont marcher. Le processus de création fonctionne de cette façon tout le monde doit se tromper avant de trouver quelque chose de bon. Écrivez le plus possible jusqu'à ce que vous sentiez que c'est terminé ou que c'est prêt à être mis de côté. Même un seul mot ou un seul son est un bon début. Laissez fermenter la chanson. L'écriture d'une chanson prend du temps ! Conservez tout ce que vous créez. Si vous avez une idée, même s'il ne s'agit que de quelques mots, écrivez-les et conservez la note, cela pourra toujours servir... Si au début vos chansons ne sont pas géniales, c'est normal ! Vous pourrez toujours les améliorer petit à petit. L'écriture se fait souvent par étapes. Si ce que vous rédigez au début ne ressemble pas à un texte de chanson, ne vous inquiétez pas, vous pourrez modifier le texte plus tard. 7 Écrivez tout le temps. Vous devriez toujours commencer par écrire. Écrivez à propos de ce que vous ressentez. Écrivez à propos du monde autour de vous. Décrivez une chose ou une personne qui compte pour vous. Cela vous aidera à trouver les mots qui feront une bonne chanson et à trouver la poésie sur laquelle votre chanson sera construite que vous écriviez un poème ou quelques phrases qui formeront plus tard quelque chose de mieux. N'oubliez pas cela ne doit pas nécessairement être déprimant ou en colère ou même véhiculer une quelconque émotion. Une liste de courses peut même devenir de la poésie si elle est écrite correctement. Ce que vous écrivez dans votre journal intime peut être une source d'inspiration. Si par exemple vous traversez une mauvaise période, vous pouvez écrire un texte sur vos frustrations, votre désespoir ou vos aspirations et vos espérances. Les gens qui écouteront la chanson se reconnaitront surement dans vos textes. Comme tous les écrivainses, vous allez certainement conserver un bloc de papier sur vous tout le temps. Le mieux est de noter toutes les idées qui vous passent par la tête sans vous préoccuper de la qualité. Publicité 1 Sachez reconnaitre les différentes parties d'une chanson. Il existe plusieurs parties dans une chanson. Votre chanson peut les avoir toutes ou peut n'en avoir aucune. Cela dépend complètement de vous. Il existe des schémas standards pour ces parties utilisées dans la plupart des chansons, c'est pourquoi vous devez comprendre ce que sont ces parties pour savoir comment sont faites la plupart des chansons. Ces parties comprennent ce qui suit. Une introduction c'est la section au tout début de la chanson qui ouvre sur le reste des paroles. Parfois, l'introduction peut avoir l'air différente du reste de la chanson, elle peut être plus rapide ou plus lente, il peut aussi très bien n'y en avoir aucune. De nombreuses chansons n'ont pas d'introduction, ne vous sentez pas obligée d'en mettre une. Un couplet c'est la partie principale de la chanson. Il représente environ deux fois plus de lignes que le refrain, mais ce n'est pas nécessaire. Un changement de paroles tout en gardant la même mélodie fait qu'une partie d'une chanson est appelée un couplet. Un refrain le refrain est la partie de la chanson qui se répète sans changer, à la fois les paroles et la mélodie restent les mêmes. C'est en général l'endroit où vous essayez de mettre la partie la plus accrocheuse de la chanson, nommée d'ailleurs l'accroche. Un pont le pont est une partie de chanson qui existe dans certaines, mais pas dans toutes. Le pont vient parfois après le deuxième refrain et il est reconnaissable, car il a l'air complètement différent du reste de la chanson. En règle générale, il est plutôt court, composé seulement d'une ou deux lignes et il amène parfois un changement. 2Commencez avec une structure AABA. La structure AABA est probablement la structure la plus répandue de chanson dans la musique populaire moderne. Dans le domaine des structures de chanson, A représente en général un couplet tandis que B représente un refrain. Cela signifie donc que dans cette structure il y a deux couplets, un refrain et un couplet final. Faites des essais avec cette structure de base avant de passer à des structures plus complexes. 3 Essayez-vous à d'autres structures. Il existe bien sûr de nombreuses autres structures standards dans la chanson. Vous pouvez essayer AABB, ABA, AAAA, ABCBA, ABACABA, etc. On utilise généralement la lettre C pour représenter un pont et si vous voyez d'autres lettres apparaitre dans des schémas de structure de chanson, cela veut probablement dire qu'il y a une partie qui ne fait pas partie des standards ou qui est unique à une chanson par exemple si la chanson comprend un couplet emprunté à une autre chanson. 4Essayez les chansons de forme libre. Bien sûr, si vous voulez mettre vos compétences à l'épreuve, vous pouvez essayer d'écrire quelque chose qui rompt avec les formes traditionnelles et qui ne suit pas de structure standard. Cela peut cependant être plus compliqué et ce n'est pas la meilleure façon de débuter. Publicité 1 Comprenez comment fonctionne la notation musicale. Vous vous rappelez certainement avoir déjà entendu parler de la conservation de la matière en cours de biologie rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme. Cela est valable aussi pour la musique. Apprenez-en plus sur le système de notation de la musique les mesures, les notes, les silences, etc. pour vous assurer que vos paroles s'accorderont avec la musique. Il est conseillé de vérifier que les vers de votre chanson ont un nombre constant de syllabes et que les rimes restent stables n'accélérez pas la prononciation pour ajouter un mot en plus. Représentez-vous une section de musique sous la forme de quatre tasses d'eau. Vous pouvez verser la moitié de chacune des tasses dans une cinquième tasse, mais cela signifie que vous avez maintenant deux tasses à moitié remplies. La première ne peut plus recevoir d'eau. De la même façon, vous ne pouvez pas rajouter des syllabes sans modifier une autre partie de la chanson en général en ajoutant un silence. 2Démarrez en vous servant d'une mélodie déjà écrite. Lorsque vous commencez à écrire des paroles de chanson, si vous le faites tout seul, le mieux serait de commencer avec une mélodie qui existe déjà . C'est une approche plus facile pour la plupart des gens, au lieu de créer une mélodie qui s'accorde avec les paroles. Vous pouvez écrire votre propre mélodie, travailler avec un ami qui a le génie de la musique ou vous pouvez aussi adapter une musique classique, par exemple d'une vieille chanson traditionnelle assurez-vous que la chanson que vous choisissez appartient au domaine public. 3 Restez dans la même gamme. Tout le monde n'est pas doté de la même gamme de voix que Mariah Carey. Lorsque vous trouvez une mélodie, gardez ses notes sur une gamme raisonnable pour que quelqu'un puisse la chanter. Essayez de ne pas aller au-delà de 2 octaves, sauf si vous connaissez la tessiture de la personne qui va interpréter votre composition. Si vous écrivez pour vous, vous devez connaitre votre tessiture. Commencez par échauffer votre voix puis descendez autant que vous le pouvez en fredonnant. La note la plus basse que vous pouvez produire clairement est le bas de votre tessiture. Trouvez ensuite la note la plus haute en faisant la même chose, mais en montant petit à petit. En répétant cet exercice, vous pouvez améliorer votre tessiture en essayant chaque fois d'aller un peu plus bas et un peu plus haut. 4 Ajoutez des moments où le chanteur pourra reprendre son souffle. Les chanteurs sont aussi des êtres humains et ils ont besoin de respirer. Ajoutez un ou deux rythmes par-ci par-là pour donner quelques secondes au chanteur afin qu'il puisse reprendre son souffle. Cela donne aussi du temps à celui qui écoute la musique pour comprendre les paroles [1] . La Marseillaise en est un très bon exemple. Il y a une pause à la fin de presque tous les vers afin de permettre au chanteur de reprendre son souffle après avoir chanté une gamme aussi puissante. Publicité 1 Montrez les sentiments, ne les décrivez pas. Je me sens tellement triste, je me sens tellement mal, ma copine m'a quitté aujourd'hui. Non. Ne faites pas cela. C'est une façon rapide de rendre votre chanson sans aucun intérêt. Les meilleures paroles, comme toute autre œuvre écrite, nous permettent de ressentir les émotions parce qu'elles capturent cette expérience, pas parce qu'elles nous disent quoi ressentir. Essayez d'écrire à propos de la sensation que vous ressentez, au lieu de simplement le décrire à votre public. Prenez par exemple une bonne alternative au je suis tellement triste proposée par la chanson de Damien Rice The Animals Were Gone At night I dream without you, and hope I don't wake up ; 'cause waking up without you is like drinking from an empty cup » la nuit je rêve sans toi et j'espère que je ne vais pas me réveiller, car me réveiller sans toi c'est comme boire dans une tasse vide. Travaillez certaines idées afin de déterminer ce que vous pouvez utiliser dans ce que vous avez déjà écrit pour construire des textes. 2 Faites des rimes raisonnables. Vous savez, lorsque vous voyez une chanson écrite par une personne qui n'est pas si bonne et que les paroles ont vraiment l'air à l'eau de rose ? C'est souvent parce que les paroles riment trop ou ne riment pas correctement. Vous devez éviter de faire rimer toutes les lignes entre elles et vous devez faire attention d'utiliser des rimes qui paraissent naturelles. Ne mettez pas des mots ou des phrases bizarres dans votre chanson simplement pour créer une rime. Il n'est vraiment pas nécessaire de forcer les rimes, de nombreuses chansons n'en ont même aucune. À faire Grâce à toi, je me sens vrai de nouveau. Il te suffit de sourire pour que je le sache. Le soleil se lève, il fait beau. À éviter J'aime mon chien. Il est à moi, c'est le mien. Tout ce qu'il veut c'est mon bien. Même si je n'y compris rien. Bien sûr, vous devez vous adapter selon le genre. Le rap a souvent beaucoup plus de rimes que les autres styles de chanson, mais ce n'est pas obligatoire, cela fait partie du style. 3 Essayez-vous à des schémas de rimes non standards. Si vous voulez que vos rimes ressortent un peu plus tout en évitant que votre chanson ait l'air trop mièvre, vous pouvez essayer différents styles de rimes. Saviez-vous qu'il existe plus de styles de rimes que ce que vous avez appris à l'école ? Explorez les assonances et les allitérations, les homéotéleutes et les rimes forcées. Par exemple la chanson le Jazz et la Java de Claude Nougaro utilise de nombreuses allitérations Quand le jazz est / Quand le jazz est là / La java s'en / La java s'en va / Il y a de l'orage dans l'air / Il y a de l'eau dans le / Gaz entre le jazz et la java. 4Évitez les clichés. Vous devez éviter les clichés, car ils empêchent votre chanson de se démarquer et vous empêchent de montrer votre vrai talent. Si votre chanson parle de quelqu'un sur ses genoux surtout s'il vous implore, de quelqu'un qui marche dans la rue que ce soit vous ou une fille ou si vous n'avez qu'à demander pourquoi ne peux-tu pas le voir ? vous devriez probablement retourner à l'écriture de votre chanson. Publicité 1Relisez ce que vous avez noté. Quel est le thème qui en ressort ? Votre chanson prend-elle la forme d'une histoire, d'une déclaration ou d'une description ? Est-ce un appel à agir, des instructions ou un vœu ? Est-ce de la philosophie ou une pensée ? Votre chanson a-t-elle un sens authentique ? Possède-t-elle plusieurs formes ? Commencez par regarder autour des mots et par les modifier pour voir s'ils s'accordent avec le reste des paroles. Pensez à l'impression que vous voulez donner et à la façon dont cette impression s'équilibre avec ce que vous dites. Aimez-vous la façon dont sont réparties les voyelles et les consonnes ? Une ligne a-t-elle plusieurs significations ? Y a-t-il une phrase qui ressort du lot ? Voulez-vous répéter une ligne ou un mot ? Souvenez-vous que la première fois qu'un public entend une chanson, ils n'entendent que les parties qui ressortent le plus. 2 Réécrivez. Qui a dit que vous ne pouvez pas changer ce que vous avez écrit ? Si vous aimez ce que vous avez écrit, gardez-le. Mais la plupart des paroliers ont besoin de manipuler leur chanson pour la faire sonner correctement. Une bonne chanson peut être écrite en un coup de crayon, mais en général cela prend un peu de temps. Vous pouvez même déplacer des vers entiers si cela permet à la chanson d'être plus fluide. Cette solution peut parfois donner une signification complètement différente à la chanson. Essayez d'écrire une phrase d'accroche que les gens pourront mémoriser et répéter facilement. Pour rédiger de meilleurs textes, revoyez ce que vous avez déjà écrit. 3Demandez l'avis d'autres personnes. Une fois que vous avez terminé avec votre chanson, il peut être intéressant de partager une version test avec d'autres personnes. Même s'ils ne font que lire vos paroles, ils pourraient trouver les endroits où les rimes sonnent faux ou bizarres. Bien sûr, cela peut aussi être une mauvaise idée, mais s'ils repèrent quelque chose qui ne va pas et si vous êtes d'accord, changez-le ! 4Faites quelque chose avec votre chanson. Nous faisons du monde un meilleur endroit lorsque nous partageons ce que nous créons. Vous pouvez être timide, ce n'est pas parce que vous avez écrit une chanson que vous devez préparer un concert. Mais vous devez la noter et l'enregistrer d'une telle façon à pouvoir la partager avec les autres. Ne cachez pas votre incroyable travail ! Publicité 1 Apprenez à écrire la musique. Si vous venez d'écrire les paroles, mais vous n'avez jamais écrit de chanson auparavant, il vous faudra un peu d'aide pour composer la chanson. Ce n'est pas vraiment différent de l'écriture des paroles il existe aussi des standards et des instructions à suivre pour créer la base. Vous pouvez apprendre seule à jouer d'un instrument en vous exerçant régulièrement, mais suivre des cours peut vous aider à assimiler les bonnes techniques et les concepts comme les progressions harmoniques. En jouant d'un instrument, vous pourrez écrire plus facilement la mélodie et pas uniquement le texte. 2Apprenez à lire la musique. Même si cela n'est pas obligatoire, une compréhension de base du fonctionnement de la musique permet d'augmenter de façon significative votre capacité à écrire de bonnes chansons. Vous arriverez peut-être même à écrire des chansons que d'autres chanteront ! 3Améliorez votre chant. De bonnes connaissances en chanson vous aideront à trouver plus facilement les notes que vous cherchez en écrivant les paroles. Travaillez sur votre chant et vous serez surpris de l'aide que cela vous apporte. 4Apprenez les bases pour jouer d'un instrument de musique. Vous vous aiderez pendant le processus d'écriture en sachant comment jouer de certains instruments. Envisagez d'apprendre à faire du piano ou de la guitare. Vous pouvez apprendre à en jouer tout seul, ce n'est pas très compliqué. 5Ajustez la mélodie au texte. Composez une mélodie originale avec une guitare puis arrangez-la en ajoutant du clavier, des percussions... Publicité Conseils Si vous avez une idée, prenez-la en note tout de suite avant de l'oublier ! Si vous avez une chanson que vous n'avez pas encore terminée, conservez-la. Vous pouvez trouver une nouvelle idée à partir de ces notes, vous pouvez les combiner et écrire une nouvelle chanson. N'abandonnez pas. Il peut être parfois très difficile de trouver l'inspiration, tenez-vous prêt à tout moment aux nouvelles idées. Vous allez trouver quelque chose d'excellent si vous continuez à chercher. Vous pouvez aussi mettre des émotions ou des évènements qui se sont passés dans votre vie, par exemple si quelque chose de tragique s'est produit, vous pouvez en faire une chanson. Souvenez-vous qu'il n'existe pas de règles pour l'écriture de chanson, seulement des indications qui vous permettent de vous lancer, la vraie créativité n'a pas de limite. N'ayez pas peur. L'écriture de chanson est une activité amusante et une façon excellente d'exprimer vos sentiments. Gardez du papier et un crayon avec vous en toute occasion. Vous ne pouvez jamais savoir quand une idée extraordinaire va apparaitre dans votre esprit. Vous pouvez aussi vous procurer un carnet pour écrire les paroles de votre chanson ou même conserver un fichier spécial sur votre ordinateur. Cela vous permet de mieux organiser vos pensées. Essayez de mettre un certain sens derrière les paroles pour les rendre encore plus uniques ! Lorsque vous passez une mauvaise journée, exprimez ces sentiments. Il n'y a rien d'inutile lorsque vous écrivez une chanson. Il pourrait être plus facile d'écrire les paroles en premier, puis de penser au titre plus tard. De cette façon, vous n'allez pas forcer les paroles pour qu'elles collent avec le titre. Publicité Avertissements Évitez le plagiat d'une chanson que quelqu'un d'autre a déjà écrite ou vous pourriez vous retrouver dans de gros problèmes. Mais vous pouvez choisir un style de paroles ou de musique qui vous plait. Alors si vous aimez Katy Perry, écrivez de la pop comme elle le fait. Ou si vous aimez Taylor Swift, écrivez aussi des chansons d'amour. Ne faites pas des rimes en permanence, à moins que ce soit vraiment l'effet que vous recherchiez. Une petite dose de rimes ne peut pas faire de mal, mais trop de rimes ennuient le public, comme dans l'exemple ci-dessous. Exemple ma vie est horrible et je pense qu'elle est horrible parce que j'ai laissé mon chat chez ma grand-mère et elle ne veut pas me rendre mon chat, alors qu'est-ce que je vais faire, euh… Qu'est-ce que je vais faire euh ? c'était très mauvais. Publicité Éléments nécessaires Un crayon ou un stylo Un instrument de musique un piano, une guitare ou n'importe quel instrument dont vous savez jouer, c'est facultatif, mais conseillé ou une application pour DJ Du papier ou un ordinateur Vous pouvez aussi utiliser votre téléphone portable si vous n'arrivez pas à mettre la main sur un crayon lorsque vous vient une idée Références À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 368 231 fois. Cet article vous a-t-il été utile ?
estas pocas palabras Après ces quelques mots, Miomandre ferma la porte et attendit bravement les conspirateurs. Después de estas pocas palabras, Miomandre cerró la puerta y esperó valientemente a los conspiradores. Merci de m'avoir laissé exprimer ces quelques mots. Gracias por dejarme decir estas pocas palabras. estas palabras J'écris ces quelques mots le matin même de la mort. Escribo estas palabras la misma mañana de la muerte. En conclusion de ces quelques mots d'introduction et avant de vous écouter, je veux personnellement encourager le Parlement à soutenir cette proposition. Para concluir estas palabras introductorias, y antes de escuchar lo que tienen que decir, quiero animar personalmente a esta Cámara a apoyar esta propuesta. estas breves palabras Quoiqu'il en soit, je terminerai par ces quelques mots. Sea como sea, terminaré con estas breves palabras. Vous le voyez, à travers ces quelques mots, la détermination de toutes les institutions communautaires m'apparaît déterminante et je suis convaincu qu'elle est totale. Ya lo ven ustedes, a través de estas breves palabras la determinación de todas las instituciones comunitarias me parece fundamental, y estoy convencido de que es total. Plus de traductions en contexte esas pocas palabras, esas palabras... Pour ajouter des entrées à votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communauté Reverso. C’est simple et rapide
Pendant une présentation orale, les mots et les expressions de liaisons et de transition sont très importants pour présenter une présentation dans une bonne condition sans commettre les fautes , et savoir gérer ton exposé devant les auditeurs , aujourd'hui sur je vais partager avec vous une liste des phrases et des expressions très utiles pour faire ton exposé sans souci Saluer et se présenter Bonjour, je m’appelle / je suis ... S’adresser à des participants Avez-vous déjà entendu parler de… / lu...? J e suis sûre que vous avez déjà entendu parler de ... Connaissez-vous ...?Imaginez la situation suivante ... Pour éveiller la curiosité des participants Je voudrais vous demander de m’écouter / de regarder ici. Je vous demande quelques instants d’attention. Je vais vous parler de quelque chose qui va vous intéresser. Bon, je crois que je vais commencer. Citer un / une auteur / une référence Comme l’a dit / écrit XY, ...» / Selon XY, ...» Selon Le Monde du … / daté du + date, … Présenter le but de son exposé Aujourd’hui, je voudrais vous expliquer / montrer comment ... Le sujet de mon exposé est ... Le titre de mon exposé est ... Aujourd’hui, nous sommes réunies ici pour parler de… / aborder la question / débattre de … Aujourd’hui, nous allons parler de … Présentation du titre Dans mon exposé, je vais parler de / je vais vous présenter/montrer.. Dans mon exposé, nous allons voir / il est question de ... Le titre de mon exposé est ... Présenter le plan Dans cet exposé, il y aura ... parties. / Cet exposé est composé de ... parties. Présenter le plan dans l’ordre chronologique D’abord – ensuite – après – en même temps – pendant – quand – à la fin/finalement Présenter le plan par sujets En premier lieu – en second lieu Premièrement – deuxièmement – troisièmement – finalement Entrer en contact avec les participants Questions pendant l’exposé Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser / à m’interrompre tout de suite. S’il y a quelque chose que vous ne comprenez pas, n’hésitez pas à m’interrompre Questions à la fin Si vous avez des questions, vous pourrez me les poser à la fin de la présentation. A la fin de la présentation, nous aurons encore du temps pour répondre à quelques questions. On n’a pas bien compris la question des participants Est-ce que vous voulez dire que vous n’êtes pas d’accord avec ma proposition / mon explication ? Est-ce que j’ai bien compris votre remarque? Pourriez-vous répéter la question? Qu’est-ce que vous voudriez savoir exactement? Formules de conclusion En conclusion / En somme, on peut constater ... Pour conclure, je dirais que ... / Finalement, ... Je touche maintenant à la fin de mon exposé… Pour terminer, on peut dire que ... Je voudrais laisser le dernier mot à XY qui a dit ...» Je voudrais terminer par un proverbe / une citation ... On peut conclure que… L’essentiel à retenir est… Pour finir… J’aimerais terminer cette présentation en parlant de…. En dernier lieu… Formules de remerciements Merci beaucoup de / Je vous remercie pour votre attention. AUTRES ARTICLES Plus de 20 expressions pour remercier quelqu'un EXPRESSIONS POUR SOUHAITER une vacance - un voyage - une fête Donner son opinion-exprimer ses opinions
je vous écris ces quelques mots paroles